Manhole, tome 3 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Dernier tome déjà pour cette trilogie horrifique de Tetsuya Tsutsui chez Ki-oon. J’ai encore eu quelques difficultés pour la jaquette, impossible de la trouver dans un format assez grand, donc j’ai improvisé avec les moyens du bord (scan en gros). C’est assez difficile pour trouver pour les séries qui commencent à avoir de la bouteille… Surtout que dans le cas présent, elle est déjà légèrement floue même sur l’édition papier…

La tension monte, la population à découvert la vérité grâce aux médias qui ne tiennent pas leur langue. Le temps est désormais compté pour éviter une vague de panique au sein de la population. Il est clair qu’ils n’ont pas été au top niveau pour éviter cette situation de crise qu’ils ont pris à la légère. D’ailleurs, on peut rapprocher cette situation de la réalité, puisqu’on a eu la même chose avec le covid, d’abord on sous-estime au lieu de prendre des mesures, puis on fait croire que c’est la maladie du siècle (alors que non) pour vendre des vaccins dont les effets secondaires sont encore à prouver… Dans le cas de la série, les médicaments existent déjà visiblement, seulement, la majorité se contente de ralentir les symptômes et l’avancée du ver. Les spécialistes l’indiquent bien, le seul qui puisse les détruire complètement ont des effets secondaires parfois assez lourd et ils sont donc donnés qu’en dernier lieu, pas à titre préventif. En même temps, tous les médicaments ont des effets secondaires, à croire que l’on soigne un point pour en rendre un autre malade… dire le contraire c’est mentir ouvertement.

L’identité de l’antagoniste était totalement prévisible, c’est assez étonnant que les policiers ne l’ait remarqués qu’après avoir des recherches. C’était sûr qu’il allait avoir une fausse identité, tout comme c’était sûr qu’il n’allait pas s’arrêter là. Outre l’indice qu’il nous donne à nous lecteur, en indiquant qu’il doit passer à la prochaine phase, c’est surtout le témoignage du père qui en donne l’indication. Là pour le coup, même la police le sait, d’ailleurs, Mizoguchi s’en doute déjà, tout comme il sait que quelque chose cloche sur son identité. Bien sûr, il n’arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus et quand on voit comment il finit, on comprend vite pourquoi. Les parasites sont vraiment une plaie, même s’il y a un faible risque de propagation, car ce n’est pas viral, quand tout s’enclenche bien, ça peut aussi vite devenir une catastrophe. Il suffit de jouer un peu à Plague Inc pour avoir un comparatif, car parmi les « virus » il y a aussi les vers. Je vois aussi que le manga a été réalisé en collaboration avec Square Enix, y aurait-il un jeu d’horreur sur ce thème ? Après recherche, je crois que non, c’est assez étrange de voir cet éditeur proposer des ouvrages sans lien avec des jeux.

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