Critique de Chien chaud, quatre saisons par Sunread26
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le 30 sept. 2022
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https://sunread26.wordpress.com/2024/09/07/marry-my-husband-tome-5/
Extrait :
Je pensais qu’il s’agissait du dernier tome de la série (je ne sais même pas pourquoi), mais la lecture m’a montrée le contraire et tant mieux ! J’avoue que je n’avais pas envie que la série s’arrête maintenant, avec juste Soomin qui finit… là où elle finit. Le karma commence à lourdement frapper les différents personnages insupportables de la série… mais y aura-t-il un retour de bâton aussi pour les autres à un moment ?
Jiwon pense souvent qu’elle réussit, presque à chaque fois il se passe quelque chose de moins bon. Là pour le coup, elle finira vraiment par penser en avoir terminé, tant avec Minhwan et sa famille, qu’avec Soomin. Mais c’est, je pense, mal connaître Soomin qui ne lâchera rien et s’enfoncera encore plus dans la folie qu’elle ne l’est déjà. Rien n’est annoncé de son côté pour l’instant, mais je doute vraiment qu’elle reste s’en rien faire, au point où elle en est. La situation semble donc très bonne pour Jiwon pour l’instant, c’est plutôt vers l’une des proches qui va falloir se tourner pour trouver le prochain problème à surmonter. D’ailleurs, ce point soulève également un autre problème assez récurrent où les victimes sont souvent bien mal loties. Même si le thème le plus fort jusqu’à présent est l’adultère, il en découle aussi pas mal d’autres choses, comme le divorce, la garde de l’enfant, la mise en place d’une pension. Visiblement, la Corée du Sud est assez similaire à nous sur ce point, avec la possibilité d’une garde alternée ou non. La série parle également d’un crime d’adultère (chose qu’on n’a pas en France il me semble), assez étonnant dans un pays très patriarcal et machiste. Je pense que cette partie fait directement référence à la réalité, puisque cette loi a été abolie en 2022, une manière pour l’autrice de la critiquer car on se doute bien du sexe ayant le plus de relations extraconjugales… Le pays se plaint d’une baisse de natalité, mais comme le Japon, ils ferment les yeux sur la cause de celle-ci, à savoir : prendre les femmes pour des cruches et des poules pondeuses (chose que Macaroni a aussi évoqué, hourra, nous sommes entourés d’imbéciles).
Si on mettait la situation actuelle des femmes, de chaque pays, dans le sens inverse, c’est à dire que l’homme vie ses situations, vous vous insurgerez directement. Pourtant, la situation des femmes ne choquent pas vraiment une bonne partie de la population, comme si c’était normal, alors que non. Je pense que l’auteur(e) a voulu évoquer un peu tout ses sujets un peu sensibles politiquement parlant au travers de cette série. Dans un sens, il y a donc beaucoup de thèmes durs, comme la maladie, l’adultère et le harcèlement. Mais il y a aussi des bons moments qui sont montrés, évitant ainsi d’en faire une généralité. D’ailleurs petite info (je vais finir par passer pour une féministe), les femmes malades (généralement cancer) ont 20.8% de chance d’être quittés par leur conjoint (masculin), l’inverse est seulement de 2.9%. J’imagine que cela explique en partie la situation de Jiwon, qui a été complètement délaissée par Minhwan durant sa première vie, même pas il lui rendait visite. J’ai adoré sa réplique envers le père de Minhwan dans le tome, elle n’a pas tort, il a laissé faire des comportements irrespectueux. Comme toujours, celui qui fait mal, fait mal, mais celui qui laisse le fait tout autant, c’est comme s’il justifiait l’action de l’autre. Je ne suis restée que rarement passive durant ma scolarité face aux harcèlements, pourtant, j’ignorais ce que c’était et j’en subissais moi-même. Je pense être un peu comme Jihyuk, je défends quand je le peux, même si j’ai parfois peur de mal faire et que j’en subi aussi quelques revers…
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Créée
le 7 sept. 2024
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