Ce jeux de mot minable à part, je maintiens que cette oeuvre est très intelligente et maligne.
Le pitch : Docteur Strange est entre les griffes de Cauchemar, le seigneur de la dimension des rêves.
Ce dernier, vieil ennemi de Docteur Strange semble avoir pris le dessus et profite du sommeil de tout les personnages de l'univers Marvel afin de dominer l'humanité et même au delà.
Du coup, on visite les rêves de tout les personnages (ou presque) de l'univers Marvel, permettant d'autres dessinateurs d'imposer leurs pattes graphiques.
On a, par exemple Lee Bermejo qui fait une histoire sur le surfeur d'argent, Spiderman dans un style minimaliste, etc...
Le problème que j'ai croisé et qui peut rebuter est la trop grande diversité des différents personnages Marvel, s'adressant surtout aux fans connaisseurs des comics déjà familiers avec l'univers.
En ce qui me concerne (subjectif de ma part) ça a posé problème car comme je n'étais pas familiarisé avec tout les personnages de l'univers Marvel j'étais moins investi sur certaines histoires.
Le meilleur reste la partie principale avec Alex Ross dont le photoréalisme parvient à garder convainquant le design , les décors et les personnages de l'univers du Dr Strange des années 60.
Sans parler du propos final sur les rêves et les cauchemars, tourne contre le tyran de la dimension des rêves et qui sonne comme une victoire symbolique de la part de Strange et, de façon générale tout les héros Marvel.
Un magnifique hommage à l'univers Marvel, une sorte d'intertextualité amenée de façon très intelligente, je recommande!