Si vous pensiez que Moon River était un hommage à Audrey Hepburn, détrompez-vous. C’est plutôt un road-trip absurde où Fabcaro, armé de son humour décalé et de son sens du non-sens, nous embarque dans une enquête policière qui s’effondre plus vite qu’un château de cartes sous un ventilateur.
Le pitch ? Un meurtre. Une enquête. Un inspecteur. Jusque-là, tout va bien. Mais très vite, les suspects se mettent à débattre de points de grammaire, les indices sont aussi utiles qu’un parapluie sous l’eau, et le scénario part dans des digressions qui feraient pâlir de jalousie un épisode de Columbo sous LSD.
Les dialogues sont aussi pince-sans-rire que les illustrations sont faussement naïves. L’humour est absurde, les situations improbables et la logique… eh bien, disons qu’elle a pris des RTT prolongées.
En bref, Moon River, c’est un polar qui ne résout rien, un road-trip sans destination et une BD qui prouve que le seul crime véritable, c’est de prendre la vie trop au sérieux.