Dans la lignée du précédent, le tome 2 de NAUSICAÄ est aussi dense et riche. On découvre des éléments totalement absents du film qui rendent l'histoire beaucoup plus cohérente (L'ennemi Dork, le complot contre la princesse Tolmèque, Kurotowa beaucoup plus intéressant et nettement moins grotesque...), sans compter la fin de l'album qui prolonge enfin l'histoire par rapport au film. Ce qui donne d'ailleurs très envie de lire la suite.
Ce début d'épopée constitue à mes yeux un vrai récit d'heroïc-fantasy à la mode japonaise. Il n'y a certes pas d'elfes, de gobelins, de nains, etc... mais le monde et les créatures inventées par Miyazaki n'ont rien à leur envier. Ça nous change enfin des poncifs du genre, bien que certains éléments caractéristiques (l'élue, la quête d'un objet précieux, les guerres entre peuples voisins, la légende de l'ancienne religion, l'empereur néfaste,...) ne dérogent pas à la règle. Ce qui est d'ailleurs logique, sinon on ne pourrait assimiler NAUSICAÄ au genre.
Le dessin est toujours aussi bon, même si parfois les cases sont un peu confuses.