Un petit bijou aux airs de déjà-vu
Ken Akamatsu, maitre de l'érotisme en manga, nous bluffe ici avec une histoire qui va au delà des gags de petites culottes dont il nous a gavé avec Love Hina. Negima met en scène une histoire qui, à défaut de ne pas être terriblement prenante, est carrément attachante. On est charmé par le petit héros et on veut le voir évoluer et parvenir à son but. Mais ce qui me fait sortir cette série hors du panier, c'est les 1000 clichés du manga compilés dedans. Ou plutôt non, c'est l'art qu'a l'auteur de nous donner envie de voir ces 1000 clichés mis en scène. Clairement, le fan service et les trucs réchauffés, dans Negima, on ne les fuit pas. On en redemande tant l'auteur, au delà de simplement les assumer, les exploite et leur redonne un petit coup de fraicheur. D'excellents souvenirs de lecture et une foule de personnages sympathiques à se remémorer.
EDIT : la fin est vraiment à l'image du reste : bourrée de fan service, et on en redemande. Mais ce qui transparait surtout, c'est le soin que l'auteur a apporté à son oeuvre, respectant son univers et ses personnages jusqu'au bout. Ça a été dur de dire au revoir à tout le monde (vu que j'ai suivis le train de Negima depuis le tome 4 lorsqu'il est paru en France) mais je suis content de la fin. Belle et pleine d'émotions. Chapeau bas, monsieur Akamatsu (et merci pour avoir dénudé toute la classe d'un coup ; il aurait manqué quelque chose sans ça).