Ok. Les Avengers ne sont plus. C'est triste, mais c'est comme ça. A ce détail prêt que le monde ne semble pas pouvoir exister sans eux; à se demander comment l'ont fait pour survivre encore de nos jours, alors qu'aucun super-héros n'existe réellement. M'enfin bref. Histoire de résoudre ce léger petit problème de continuité ( et d'argent ) Bendis décide de lancer une nouvelle équipe d'Avengers, avec pertes et fracas.
Bon, je dois reconnaître que c'est pas parfait, mais c'est au moins plus maîtrisé que le tome précédent. Sympathique comic d'action, ce "Breakout" vaut surtout pour sa première partie passionnante bien que mal rythmée dans sa conclusion ( une ellipse, c'est beaucoup trop simple pour un tel affrontement ), ainsi que les dessins sombres et détaillés d'un David Finch toujours aussi irrégulier ( c'est étrange, il n'avait pas ce genre de soucis avec les titres Batman qu'il illustrait ).
Sûrement est-ce dû au fait que le comic en question ne se déroule pas uniquement dans le noir; il doit avoir un problème avec la lumière. Ce type est un vampire, c'est décidé. En ce qui concerne l'écriture de Bendis, ça reste du Bendis; nette, propre et sans bavure, bien reliée aux autres productions Marvel et propre sur elle-même. Quelques incohérences sont à noter par ci par là, mais rien de bien grave.
Un second tome légèrement meilleur, même si la note ne diffère pas réellement; c'est surtout dû à l'aspect plutôt brouillon de la seconde partie du titre, même si globalement, l'écriture relève d'un très bon niveau et d'une variété des thèmes réjouissante. Classe, efficace et bien rythmé sa globalité, le comic est de bonne facture. Un excellent divertissement.