Comme il le ferait un dimanche soir en cuisine avec des restes de bouffe du week-end, l'ami Jodo nous ressert ses obsessions à la sauce d'une fin de XVIIIème siècle et d'un début de XIXème siècle, le tout assaisonné d'une dose douteuse d'alchimie. On y trouve pêle-mêle des questions d'impuissance, de gémellité et même un hermaphrodite ! Bref, Jodo empile ses topoï qui sont devenus des lieux communs pour ne pas dire des TOC... De visionnaire, il semble être devenu ce vieux tonton qui radote pendant les repas de famille... Malgré tout, c'est nettement moins balbutiant que Megalex ou Showman Killer. On se surprend même à vouloir quand même ouvrir le tome suivant...
Les dessins de Jérémy sont plaisants malgré une colorisation un brin vulgaire. L'hommage à Delaby et le fait que Jérémy soit son élève sont prégnants et il faut reconnaître que Jérémy est talentueux même si le tout est un peu statique.
Bref, Les Chevaliers d'Hélipolis confirme un constat amer: je n'attends plus grand chose du Jodorowsky du XXIème siècle...