Alors voilà, j’ai regarder (pour ne pas dire forcer) jusqu’à Whole Cake, et ayant déjà aperçu les limites à Alabasta avec aucun souvenir d’un arc aussi mauvais durant ma vie, j’ai prolonger le supplice pour pouvoir me faire une vraie critique constructive en dépassant le tier de l’œuvre, et espérant que OP allait drastiquement changer.
On commence avec le début qui est plutôt bon, les objectifs de Luffy sont établies, une démonstration du monde impitoyable de la piraterie avec Alvida qui esclavage Coby, du meurtre avec Lucky Roo, une autre image de la marine avec Morgan te faisant comprendre que le monde de OP est nuancer, valable pour Zoro aussi, l’impitoyable chasseur de pirate à un grand cœur
Et puis…. on arrive à Baggy. Et la se pose le principal problème que j’ai.
One Piece est une œuvre qui se veut d’aventure, alors on aura beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de moments et d’arcs qui ne serviront en rien la trame de l’histoire, et sera la pour étoffer l’univers, je vise ici l’arc Baggy, l’arc Elbaf, Whiskey Peak, Back Fly et pleins d’autres. En quoi l’arc baggy nous avance sur l’histoire et l’objectif de Luffy ? Nous avons juste plusieurs chapitres qui nous narrent l’histoire de persos secondaires qu’on ne reverra plus (le chien, les lieutenants de Baggy dont on en a rien a cirer), et c’est pas comme si le développement de ces personnages en valaient la peine à nous monopoliser des arcs entiers au détriment de ce pourquoi on est là. On nous sert juste des personnages à foison, et l’œuvre continuera à faire ça tous le long.
C’est à la manière d’un Hunter X Hunter, une œuvre qui veut explorer tous les codes de l’aventure (examen hunter / survival game a Skypea, tournoi tour céleste / dressrossa, race fourmis chimère / homme poissons…) mais Hunter Hunter se renouvelle, va au vif des choses, les personnages sont marquants, ce n’est pas redondant, encore moins enfantin, et je pourrais continuer à accentuer l’écart de niveau entre ces deux shonens cultes qui ont chacun un but commun, à savoir donner une œuvre développée de fond en comble et une intrigue spécial a chaque arc. La recherche de la diversité des arcs passent alors devant l’aventure, la ou dans un Bleach / Naruto, les arcs sont des suites logiques de l’histoire, ici on cherche d’abord à diversifier le lecteur avant d’avoir un scénario bien narrer, comme des contes pour enfants.
Le scénario, et les procédés sont de bas étages. Oda se sert de l’humour non pas comme un contenu additionnel qui viendra alléger l’œuvre, mais comme un élément central pour maquiller les défauts. La révélation d’un des plus grands personnages de l’œuvre avec son identité cacher depuis son existence (ici Dragon) se joue sur quoi ? Luffy qui le dit sans faire exprès. Petit peut être que ça passe. Mais arriver un certain âge, cet humour qui se veut justifier toutes les scènes improbables, j’ai vraiment du mal. Le problème n’étant pas que c’est pas réaliste, on est dans un SHONEN, mais l’aspect cartoon et la contradiction avec l’œuvre en elle même, qui veut poser des enjeux sérieux mais se décrédibilise toute seule
Un autre exemple sur l’humour qui anéantis toute sériosité ? Sur Dressrossa, on nous présente Sugar comme une dictatrice, une personne maléfique, qui n’hésite pas à transformer tout un peuple pour qu’ils soient à sa solde, elle a manipuler un des plus grands pays à elle seule, et devinez comment elle est vaincu ? En ayant peur d’Usopp qui a manger un piment…
Je suis peut être devenu aigris, mais ces scènes là qui viennent contrer tout intrigue sérieuse et intégrer sur plusieurs chapitres pour nous faire monter la tension, je peux pas. Comme sur Whole Cake, ou Pudding ne tirera pas sur sanji grâce à un compliment de celui-ci, et hop, voilà des chapitres très longuets, étirer, et lourds à nous expliquer tout un plan qui part en fumée pour un compliment.
Et même en utilisant l’humour pour gommer les défauts, Oda se contredit lui même, c’est une prouesse très remarquable.
Luffy ne sera pas attirer par le corp d’Hancock, car soit disant il est trop bête pour s’attarder sur des femmes. Mais pourtant sur Alabasta, il était bien attirer par celui de Nami avec Usopp ?? Je tiens à rappeler que si Luffy est affecter par Hancock comme pour Nami, tout change après, pour impel en l’occurrence, et l’œuvre prend un autre tournant. Un lecteur lui posera d’ailleurs la question ce à quoi il répondra qu’il ne faut pas prendre tous au sérieux. C’est quand même triste d’utiliser le joker de l’humour pour tous faire passer et ne même pas être cohérent.
Tous ça sans parler des manques de morts (Pell, Koza à Alabasta qui survivent, Survival Game sur Skypea avec 0 morts etc…) pour pas choquer les enfants, le manque de talent criant au dessin, et ce schéma tellement répétitif de débarquer sur une île et la sauver par la demande d’une personne d’un dictateur. Nous sommes + de 1050 chapitres dépasser (2022) et Momosuke a demander à Luffy (comme Vivi il y a 20 ans), ou comme Rebecca (il y a 8 ans), le même objectif. C’est très grave.
Je n’ai pas tous détester, je prend en considération Sabaody, Jaya, Impel, Water Seven ou l’île Kuja, beaucoup d’arc de discussions où l’on apprend des choses, des thèmes de société sont mis en jeu, ou il y a un parfait équilibre entre le monde cartoon (Franky en sous vêtement), l’esprit shonen et classe (quand ils vont venger Usopp) et l’aspect mature (flashback Robin, dispute dans l’équipage…)
En bref, on se retrouve avec une œuvre devenu cliché des propres clichés qu’elle a créé, un scénario médiocre, de la répétition sur les arcs, un grand nombre de personnages dont énormément sont oubliables et qui évoluent très peu (voir pas), du dessin moyen, de la lenteur (Hajime No Hippo dure depuis très longtemps et arrive à être constamment renouveler, là on a des chapitres qui peuvent se réunir en un seul), etc…
La meilleure qualité de OP se fait dans l’univers qui est infini, l’imaginaire est le point fort d’Oda. Mais encore là, ça ne suffit pas pour combler les nombreux défauts, on préféra ici des œuvres comme Jojo ou Hunter qui se veulent tout aussi inventif qu’OP mais savent rester crédible et extrêmement réfléchis, le génie c’est faire avec peu, pas faire revenir des personnages d’il y a 30 arcs qu’on a oublier et dire « ah il est devenu comme ça » sans qu’on ait suivi son évolution (cf Bellamy).
Œuvre médiocre mais qui a le mérite d’être très accessible, et sait fidéliser des lecteurs sur plusieurs années.