Critique de Chien chaud, quatre saisons par Sunread26
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le 30 sept. 2022
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Extrait :
J’avance lentement sur la série, mais je fini tout de même par me rapprocher de la fin, avec 11 tomes au total, je peux commencer à dire qu’elle n’est pas loin. J’avoue beaucoup apprécier les récits historiques, sous format de livre ou bien audiovisuel. Outre le côté devoir de mémoire, cela permet aussi de se rendre compte du vrai visage de l’humanité, mais aussi que l’on n’est parfois pas passé loin de bien pire ou de bien mieux. Dans tous les cas, la communication était le point le plus important, encore aujourd’hui, la guerre des politiques continuent, car ce sont bien les leurs, et non les nôtres, pourtant, les morts ce ne sont pas eux…
Je l’ai sans doute déjà dit, mais dans de nombreux films, les Japonais sont réduis à des fanatiques attaquant en pensant gagner et défendre leur patrie. Mais il suffit parfois de chercher un peu pour voir que ça n’a pas été toujours le cas, qu’au final, les plus zélé dans ce sens étaient souvent les hauts gradés envoyant les autres au casse-pipe. Pour les autres, ils combattaient parce qu’il le fallait, car c’était une honte absolue de revenir en lâche. Peleliu montre un récit où ses personnages sont tiraillés entre devoir et envie de vivre. Abandonnés et sans informations ou communications avec l’extérieur de l’île, ils ignorent tout de la situation générale de la guerre, de leur avenir. Entre les maladies, les batailles qui continuent par moments, les vols, la survie en générale ; il y a aussi quelques moments d’insouciances. Comme toujours, les dessins dénotent avec l’intrigue, qui reste tout de même bien sombre et triste pour ses personnages. Dans ce tome, la série prend une nouvelle tournure, après les innombrables batailles, la paix semble brièvement revenue au sein de l’île. C’est un moment de pause, où la survie est malgré tout toujours omniprésente. Le temps est pris pour identifier les morts les plus proches du mieux possible, montrant aussi une autre facette de la guerre, tout aussi peu glorieuse.
L’intrigue montre aussi qu’il y a des accents au Japon, suivant les régions, comme chez nous. L’accent semble aussi tellement prononcé qu’il est parfois difficile de se comprendre, c’est vrai que si je parlais en patois Ardéchois, vous auriez aussi un peu de mal (Ardecho merveillous païs !). C’est plutôt bien de prendre le temps de le mettre dans la série, que la traduction le prenne aussi en compte. Cela montre la diversité au sein même du Japon et que tous combattait. Il est expliqué que pour les personnes originaires d’Okinawa étaient souvent des travailleurs et non des militaires (même s’ils ont souvent finis par devoir se battre aussi), sans parler qu’il en était aussi de même pour les Sud-Coréens. Il n’est donc pas étonnant que nos personnages finissent par les rencontrer, eux aussi tentent de survivre après tout. Par contre, le supérieur qui fait partie des rescapés cannibales, sa tête me fait vraiment flipper. J’ignore si c’est pour se rappeler son vécu ou bien s’il va faire une connerie à un moment donné, mais je n’aime pas sa bouille. Quant à celui qui fuit le groupe dès qu’il le peut, je pense que c’est celui qui a le plus de jugeotte. Même si ça ne veut pas dire qu’il aura plus de chances de survivre que les autres.
[...]
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Créée
le 29 août 2024
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