En 2019, j'étais un peu hésitant à choisir cette bd. Certes moins dépaysant que La Saga de Grimr, cette dernière m'a confirmé la capacité de Jérémie Moreau à écrire des fables qui touchent au cœur et à l'intellect.
Ici le personnage est plus difficile à apprécier tant il se cherche. Limite antipathique. Il mange sa mère quand même. Ce qui se passe durant la préhistoire reste à la préhistoire.
Ce conte philosophique conte l'histoire de l'humanité en accéléré et en très anachronique. Le poids des habitudes. Le frein au changement. La course au progrès. Et puis revenir en arrière car c'était pas si con.
Ce petit moment de contemplation à l'aube de notre ère est comme un lever de soleil après une nuit millenaire. Ou comme à potron-minet quand les premiers rayons dardent tels un héricendre sortant de sa pokeball.
Créée
le 8 juin 2022
Critique lue 10 fois
D'autres avis sur Penss et les Plis du monde
Jérémie Moreau (La saga de Grimr, Max Winson) revient avec une histoire belle et simple, celle d'un homme confronté à la beauté cruelle du monde et qui apprend à vivre au sein de ses plis. Une BD qui...
Par
le 25 sept. 2019
9 j'aime
Moreau nous emmène cette fois-ci encore plus loin que les terres désolées d'Islande, scène de son précédent ouvrage, La Saga de Grimr. Il nous entraine jusqu'à l'aube de notre histoire. Penss est...
Par
le 25 sept. 2019
4 j'aime
Difficile d’être un garçon différent à l’époque préhistorique… Le pauvre Penss va le découvrir à ses dépens. Ce jeune homme un peu rêveur passe le plus clair de son temps à contempler la beauté de la...
Par
le 13 oct. 2019
3 j'aime
Du même critique
Mélange navrant de The Stanley Parable et Portal. La narration est atroce, ça parle pour ne rien dire. Il n'y a pas d'humour, on ne casse aucun 4ème mur, le message que le jeu veut faire passer est...
Par
le 17 sept. 2020
12 j'aime
L'avenir énergétique de notre civilisation est un sujet sans réponse simple et facile. En plus de constituer la matière première de tout ce qui constitue notre quotidien, le pétrole est la seule...
Par
le 12 janv. 2022
9 j'aime
Après Le Monde sans fin (2021) de Jancovici clairement pro-nucléaire, Davodeau, lui défend la thèse inverse. Tel un Rufin, il part en pèlerinage jusqu'à Bure, future site d'enfouissement de déchets...
Par
le 12 janv. 2022
8 j'aime
