Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/11/15/perfect-world-tome-2/
Extrait :
Second tome de la série, j’avance doucement car le thème est assez particulier et je ne veux pas finir la série trop vite. Pour le coup, c’est une tranche de vie et romance assez particulière et touchante, je ne souhaite que le bonheur de ses personnages. Mais il est clair que la vie et leurs proches ne les aideront pas toujours…
Comme la série était prévue pour être un one shot nos protagonistes se sont mis ensembles dès le premier tome, maintenant qu’une suite est prévue, il est clair qu’il va y avoir des hauts et des bas dans leur relation. La première approche choisie est évidemment celle de la famille, notamment du côté de Tsugumi. Il était également assez prévisible de savoir leurs réactions au sujet d’Ayukawa… C’est bien que le duo rencontre d’autres couples de personnes dans leur situation, qui prouve que c’est largement possible pour eux d’être ensembles. Bien sûr, Tsugumi cherche toujours à se rendre utile auprès d’Ayukawa, comme elle l’aime, elle aimerait aussi pouvoir l’aider et le soutenir. Toutefois, on apprend pas à s’occuper d’une personne avec un handicap en quelques jours et sur ce point, Tsugumi est à mon avis un peu trop pressée d’y parvenir. Elle ne se rend pas non plus compte du soutient qu’elle représente déjà pour Ayukawa qui ne se voyait pas d’avenir en couple. Evoquer les douleurs fantômes est aussi très bien, on pense souvent à celle-ci pour des personne ayant perdues un membre, mais cela arrive aussi dans le cas présent et ça peut faire vraiment mal. Pour l’instant, les collègues n’ont pas l’air surpris et négatif au sujet de leur relation, tout comme certains proches, heureusement que tout le monde ne soit pas contre celle-ci !
La série n’oublie pas non plus de parler de ce qu’il y a autour de ce handicap. Comme des infrastructures pas toujours adaptées aux personnes handicapées (et pas uniquement moteurs pour le coup). Les frais d’aménagements sont également un peu évoqués au sein d’un autre couple, mais sans plus. J’ignore comment marche le système japonais à ce sujet, en France, une partie des charges est supportée par la MDPH ou d’autres services d’aides (même si ça ne suffit pas pour les handicaps les plus importants, car tout n’est pas pris en compte, par exemple, pour un fauteuil, les roues ne sont pas comptées, tout comme le coussin pour éviter les escarres et ce n’est pas non plus tous les fauteuils qui sont remboursés). J’avoue que ça serait bien si ce point aussi était abordé, ce côté financier, qui peut changer d’un pays à l’autre et dont tout le monde ne doit pas être au courant. La partie rééducation est aussi importante, même s’ils ne marcheront sans doute plus, il faut tout de même que les personnes en fauteuils puissent être autonome autant que possible (tant moralement que pour pouvoir se sortir de certaines situations). Une partie montre même qu’ils doivent arriver à monter les escaliers à la force des bras ! C’est dire les soucis rencontrés au quotidien et le peu d’aménagements réalisés… Le passage sur l’un de leur voyage le montre également !
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