Predator

Ca y est, je viens tout juste de me lancer dans la collection "Nightwing : Renaissance". Bon, je pense que ce n'est pas une surprise pour vous, si vous l'avez lu, mais ce premier tome est de grande qualité. Franchement, je ne m'attendais à rien de particulier, et j'ai eu quelque chose de particulièrement bon. Comment pourrai-je me plaindre? Honnêtement, ce n'est pas possible.

Qu'est-ce qui est meilleur, dans ce comics ci? Serait-ce l'aspect graphique de l'oeuvre, ou son écriture alambiquée et approfondie? Personnellement, j'ai préféré les dessins, sans faille, à la rédaction de l'oeuvre, qui recèle les seuls défauts que j'ai pu y percevoir. Eddy Barrows livre un travail incroyable, avec un coup de crayon prodigieux.

Le résultat, magnifique, convaincra même les lecteurs qui ne connaissent rien aux comics, et qui découvriront cet art avec ce tome là. Les personnages, les lieux, les costumes, tout jouit d'une cohérence incroyable, jusqu'à ce terrible passage où Batgirl s'imposera d'elle-même, amenant un autre artiste sur le projet ( le temps d'un épisode ), et ruinant par là même tous les efforts de Barrows.

C'est aussi là le problème des mensuels : il suffit que l'équipe en charge du projet change pour que le projet tout entier se casse lamentablement la gueule. C'est ce qui est arrivé avec ce Nightwing ci ( seulement au niveau du crayon ). En ce qui concerne les couleurs, l'encrage et tout ce joyeux mic mac qui rendrait jaloux, de par leur nombre, n'importe quelle armée de Big Mac, c'est du bon.

Faut l'avouer, y'a rien à reprocher à l'aspect plastique de l'oeuvre. Le problème viendra surtout, comme je l'ai déja précisé, dans l'écriture de Kyle Higgins. Je ne vous le cache pas, c'est la première oeuvre que je lis du type, et franchement, certaines incohérences, des petits détails gênants, plein de petites choses de cet ordre sont à déplorer.

Le déroulement de l'oeuvre paraît logique, même si, par la fin, certains détails viennent gêner la compréhension de l'oeuvre, ainsi que son appréciation. Et c'est dommage, parce que le twist final était extrêmement bon, et le rythme parfaitement bien géré. Néanmoins, le duo Higgins/Barrows promet du lourd par la suite, si le premier sait apprendre de ses erreurs, ou que le second sait combler les défauts du premier.