Bon, ce n’est pas un secret, Nightwing n’est pas mon personnage DC préféré. C’est, sans doute, même l’un des membres de la bat-family que j’aime le moins. Oui il reste le premier Robin, mais je ne suis pas le plus grand fan du personnage de Robin, sauf depuis que Damian se trouve sous le masque.
Néanmoins j’ai plutôt apprécié sa série durant les New52, j’ai même adoré la reprise du personnage par Tim Seeley dans Grayson. C’est d’ailleurs le même Tim Seeley que l’on retrouve au scénario pour cette série Nightwing Rebirth !


Il était le tout premier Robin, il a endossé le masque du Chevalier Noir, a joué les espions, s’est fait passer pour mort… Et à présent, Dick Grayson est de retour, et il revient à Gotham sous le costume de Nightwing ! Mais retrouver son ancienne vie n’est pas aussi simple que prévu… surtout lorsqu’il doit faire face à la mystérieuse Cour des Hiboux, et qu’il est contraint de s’allier à un homme masqué dont il ne sait rien. Pour s’en tirer, Nightwing va devoir faire au moins aussi bien que son mentor, sinon mieux…
Nightwing Rebirth ou les nouvelles aventures de Dick Grayson. Après avoir suivi l’acolyte de Batman dans Grayson, prêtant à l’ancien Robin les traits d’un agent infiltré téméraire et railleur, Tim Seeley (Batman Eternal) est à présent rejoint par Javier Fernandez (Magneto, Red Hood) et Yanick Paquette (Wonder Woman Terre-Un) pour suivre le justicier dans ce premier tome riche en rebondissements, annonçant une suite de haute volée.
(Contient les épisodes Nightwing Rebirth #1 et Nightwing #1 à 4, #7 et #8)


Nightwing est enfin de nouveau Nightwing ! Fini l’Agent 37 ! Sa mission au sein de Spyral est terminée. Mais une nouvelle menace se prépare lorsqu’une bombe est implantée dans la tête de Damian ! La Cour des Hiboux est de retour et tient, de façon particulièrement importante et pressante à ce que Dick accepte son rôle de Fils Gris.


Si le piège est vite déjoué, Nightwing souhaite en profiter et infiltrer la Cour des Hiboux, histoire de remonter jusqu’au Parlement des Hiboux. On comprend alors que l’infiltration est de retour. Preuve supplémentaire, s’il en fallait encore une, que Dick ne peut pas se poser longtemps, qu’il lui faut du mouvement, qu’il lui faut de l’action, et qu’il peut glisser d’une « personnalité » à une autre aussi facilement qu’il change d’alias.


Mais cette nouvelle mission en solo, est aussi une étape supplémentaire dans l’évolution de Nightwing, qui cherche toujours à couper le cordon avec Batman, a terminer son émancipation. Batman le comprend, le sait et se décide à le pousser à prendre ses propres choix, ne voulant pas influer sur ses décisions vis-à-vis de la Cour des Hiboux.


Bien entendu, Nightwing ne peux agir comme le désirait la Cour des Hiboux, il se retrouve très vite affublé d’un partenaire !


C’est ainsi que nous faisons la découverte, la connaissance de Raptor ! Un personnage brutal, énigmatique et arrogant. Un personnage qui ne va pas hésiter à rentrer dans Nightwing, à le pousser dans ses retranchements, n’hésitant pas à le frapper, à se moquer de lui et de ce que lui a appris Batman. Notre héros semble piquer au vif et se décide à laisser une chance à ce Raptor.


Mais Raptor navigue en eaux troubles. Pas totalement méchant, pas gentil, il semble se laisser aller au plus offrant, là où il peut retirer quelque chose, tout n’est qu’histoire de puissance. D’ailleurs, le titre de ce premier tome « Plus Fort que Batman » ne s’intéresse pas véritablement à Nightwing, mais à Raptor, qui tient absolument à prouver au jeune héros que sa méthode est bien plus efficace que celle de Batman, qui bride Nightwing au final selon lui.


Nightwing est à deux doigts de basculer, il se laisse séduire, il faut dire que la « liberté » de Raptor fait rêver, il mange à tous les râteliers, et les Cour des Hiboux n’est qu’une étape. Cependant, en grattant un peu, Nightwing découvre que Raptor sort tout droit de son passé, et que cette rencontre est bien plus personnelle qu’accidentelle…


Tim Seeley continu sur sa lancée avec une intrigue qui mêlent émancipation, Cour des Hiboux, nouveau personnage très réussi, plongée dans le passé de notre héros, c’est passionnant de bout en bout !


Graphiquement, il est assez rageant d’avoir l’épisode signé l’excellentissime Yanick Paquette en introduction et de retrouver ensuite Javier Fernandez pour la série en elle-même. Non pas que Javier Fernandez ce soit mauvais, mais je trouve que ses personnages manquent de charisme, que c’est parfois trop simplifié. Cela reste propre et de bonne qualité générale, avec un bon travail sur les expressions.


Pour le premier épisode, Yanick Paquette, c’est sublime tout simplement.


Bref, un excellent premier tome ! Complet, d’une grande richesse, avec une excellente première intrigue qui donne clairement envie de suivre cette série avec attention.

Romain_Bouvet
8
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le 2 sept. 2021

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Romain Bouvet

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