Les prunes, ça a jamais été mon truc.
J'enchaîne les désillusions en ce moment. Poulet aux prunes en fait malheureusement partie. J'apprécie énormément la travail de Marjane Satrapi quand elle se met à décrire la vie en Iran, avec un humour certain et une subversion délicate. Pourtant quand elle se met à nous raconter la vie d'un pauvre homme, rien ne prend. Les sentiments invisibles côtoient un dessin fade sans expressivité. Les cases s'enchainent, elles filent, se désagrègent au cours de la lecture et en refermant la BD, il n'y a plus rien. A éviter, donc. Je vous conseille néanmoins le sublime Persépolis du même auteur, l'intensité y est toute autre.