Des oeuvres artistiques laissent un goût d'inachevé.
Préférence système en fait partie.
Car le scénario débouche sur une fin qui n'en est pas une.
Mécanisme un peu téléphoné, qui ferme un chapitre et qui semble en ouvrir un autre. Pour une suite ?
A l'image de la cloture de la BD, le sujet derrière l'intrigue est également effleuré.
Las, l'auteur décide de ne pas trancher.
- Numérisation bienfaitrice ou destructrice ?
- Robotisation source de dystopie punitive ou au service de l'humanité ?
Des thèmes intéressants mais la narration manque de parti pris clair et assumé.
Le seul parti pris qui est finalement assumé est celui d'une mise en scène à la manière d'un documentaire photo avec des graphismes en mode color block.
A la mode du Pop Art américain d'un Roy Lichtenstein.
Méthode qui m'a laissé ll'impression bizarre de passage d'une case à l'autre un peu heurtée. Où les mouvements sont trop peu suggérés par les dessins et donc avec une fluidité difficile à reconstituer qui pénalise le scénario, notamment dans la 1ère partie.
Bref une approche originale qui souffre d'un manque de précision dans la réalisation.