Avec cette longue attente entre les cinquième et sixième tome, je dois bien avouer à avoir un tout petit temps de battement pour me remettre dans le bain. Il faut dire que Jonathan Hickman et Nick Dragotta nous tissent, nous proposent une intrigue tellement riche qu’on se perd facilement à travers toutes les intrigues, tous les personnages, toutes les ramifications qui nous sont proposées.
Alors que l’Apocalypse n’a jamais semblé si proche, un nouveau conseil doit se réunir, et Mort continu les recherches de son fils. Ce dernier, enfin libre, découvrant le monde.


Alliance et diplomatie sont depuis peu les maîtres mots des différentes Nations rivales. Pourtant, l’amertume et les rancœurs sont tenaces, et menacent de bouleverser l’équilibre précaire établi entre les peuples de l’Apocalypse. L’heure est venue pour les sept Elus de se réunir… et pour Mort d’enfin retrouver son fils.
(Contient les épisodes #25 à 29)


Toujours pas de traces des Cavaliers de l’Apocalypse dans ce sixième tome (enfin, on a peut-être le droit à un petit quelque chose tout de même, surtout histoire de nous faire saliver pour le prochain tome). Et le jeune Babylone continu de découvrir le monde, avec son ami Ballon, avant de n’avoir à le détruire !
De son côté, Mort, continu, plus ardemment que jamais, les recherches pour retrouver son fils, et pour se faire, il est bien décidé à ne plus prendre de gant !


Dans le dernier tome, nous avions le droit à une plongée, plus en profondeurs, dans la Nation Infinie, nous permettant alors, enfin, d’avoir une vue d’ensemble sur toutes les Nations. Mais s’ils ont été capable de rayer la République des Etats-Unis du Texas comme si de rien n’était, ils ne sont pas à l’abri d’être, eux également, des cibles. Et voilà que le Loup demande à son oncle de se rendre à une nouvelle réunion entre les sept !


Dans ce chaos ambiant et cette incertitude pesante, le Message, ayant pris corps et possession de son prophète Orion, tient à mettre en garde les différentes Nations des menaces qui se profilent à l’horizon. Plus on avance dans l’intrigues, plus on découvre de nouvelles menaces, de nouvelles trahisons, de nouvelles alliances, et plus j’ai l’impression d’être en plein épisode de Game of Thrones. Du sang, des larmes, le mal et la mort semblant être les seules choses que puissent espérer nos personnages. Le pire dans tout cela, c’est qu’ils semblent le savoir mais continuer sur le même chemin. Et dire que les choses semblent encore s’assombrir…


Maintenant que toutes les Nations nous ont bien été présentées, décrites, Jonathan Hickman se lancent dans les choses concrètes et cela commence de façon sanglante ! Cette dernière réunion n’aura pas duré longtemps avant que tout ne parte en vrilles. Qu’est-ce que le scénariste nous prépare pour la suite ?


Graphiquement, pas grand-chose de nouveau à dire sur Nick Dragotta. Le génial artiste nous propose des planches de toute beauté ! Des personnages incroyables ! Et de l’action qui nous en met plein les yeux. Toujours un subtil mélange de science-fiction et de western qui fonctionne à merveille.


Bref, si ce sixième tome n’atteint pas l’excellence du précédent opus, il n’en demeure pas moins formidable. On semble se diriger, lentement mais sûrement, vers la dernière ligne droite, la situation n’ayant jamais semblée aussi explosive et indécise.

Romain_Bouvet
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le 15 avr. 2017

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Romain Bouvet

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