Dans la lignée de l'intégrale Albator, Leiji Matsumoto livre un récit très contemplatif et graphiquement sublime, comme à son habitude.
Le voyage d'Emeraldas est une errance sans fin, à la poursuite d'un but mystérieux (la recherche de Toshiro mais pas que...) ce qui se marie bien avec l'ambiance mélancolique omniprésente et la fin encore une fois très ouverte.
Toutefois, je relève quelques points plus gênants : l'absence de personnages marquants autour d'Emeraldas, le manque de liens entre les épisodes et le peu d'action distillée, en dehors de l'habituel duel au sabre gravitationnel dont l'issue ne fait pas de doute. Ce qui m'empêche d'adhérer pleinement à l’œuvre même si la lecture des 800 et quelques pages reste fluide.