"Ils ont choisi le ragnarok"

C'est vraiment quelque chose d'exceptionnel que ce nouveau tome Uncanny Avengers. Rick Remender est la nouvelle star montante de l'univers Marvel (et pour notre plus grand bien d'ailleurs). Avant d'être attitré aux titres Uncanny Avengers et Captain America, il a écrit Secret Avengers pendant Heroic Age. On ne va pas dire que ces épisodes étaient extraordinaires mais il a eu des idées extras, comme la cité Bagalia, refuge légal des supervilains, et reprise dans bon nombre de séries (cf Secret Avengers de Nick Spencer, Avengers Undercover...). Son Captain America est génial, et Uncanny Avengers encore plus. C'est vraiment impressionnant qu'il y ait encore des artistes au sein de la maison des idées qui aient des idées (des vrais) au lieu de faire seulement de l'argent comme but commercial. Remender, lui, s'intéresse plus aux lecteurs, comme Bendis lors de son apogée et encore maintenant chez ses All New X-Men. Je vais faire une critique globale de ce tome en plusieurs parties.

Partie 1 : Le scénario
Si vous avez lu les tomes précédents, vous savez déjà l'ampleur de l'intrigue et les répercussions qu'elle aura. Si non, alors vous devriez savoir que Red Skull est doté de pouvoirs télépathiques, et proclamant la haine contre les mutants, forcent les humains lambda à se révolter et à tuer tous les mutants de la Terre. Et encore une fois, c'est Wanda qui servira de lien et accessoirement de porte parole à Red Skull. En plus de ça, les Uncanny Avengers (unité de division rassemblant les plus grand héros Avengers/X-Men) doivent lutter sur plusieurs fronts. Les Jumeaux Apocalypse sème la terreur et leurs plans machiavéliques sont prêts à être exécuter, encore une fois à l'aide de Scarlet Witch. Non mais les gars ils ont toujours pas compris que Wanda était manipulé tout le temps, les Avengers aurait dû la tuer depuis longtemps, même si ça leur fait renoncer à leur éthique. Rien qu'à voir comment réagit Captain America contre les Illuminati dans Avengers et New Avengers, ça me déprime. Il comprend rien et il est têtu, une vraie tête à claque. Bref, le scénario est magnifique, mélangeant avec brio humour (et cette fois c'est vraiment de l'humour (je me suis surpris à rigoler en lisant le tome (ce qui est vraiment très rare je vous l'accorde))), action (encore une fois, c'est de la vraie action comme Bendis jadis (tiens ça rime), on a des morts partout, des conséquences et répercussions énormes, on a vraiment l'impression de lire un event qui serait enfin parfait) et aventure science fictionnée parfaitement maitrisée. Bref, Remender m'a encore époustouflé. Du suspens à chaque page, de l'humour à dose régulière mais sans déranger et surtout, une intrigue intéressante et qui met un point final à la saga Ragnarok Now! mais qui n'est en fait que la fin de l'ancien début, et qui nous entrainera dans un quatrième tome (sur cinq) pour conclure (vraiment cette fois-ci) en beauté l'histoire.

Partie 2 : La qualité graphique
Cette fois, on a le droit à une palette de dessinateurs talentueux pour ces six épisodes : un Salvador Larroca en petite forme, un Daniel Acuna en grande forme et un Steve McNiven époustouflant. Certains disent qu'il est pas dans sa pleine forme, eh bah je leur répond "je sais pas ce qu'il vous faut". Premier épisode, donc, dessiné par Larroca. A part quelques planches magnifiques (notamment lorsque Wanda vient délivrer Simon), le reste c'est laid et déplaisant à regarder. Larroca a fait un travail extra sur Invincible Iron Man, mais là c'est pathétique. Il a dû boucler ça en 1 journée... Mais on va pas se plaindre car on a du Acuna juste après. Je ne suis pas trop fan du Acuna de New Avengers mais là je l'adore, en partie grâce au fait que ce soit lui qui fasse les dessins et les couleurs. On a le droit à des planches travaillées et superbes, avec des décors et me contour des corps/visages très bien faits/es. Mais le reste est meilleur. Ah, ce bon vieux McNiven. Dès Captain America en 2007 je crois, je l'ai adoré. Ce type fait des dessins sublimes et son coloriste attitré fait des merveilles. A chaque page j'étais époustouflé, autant au niveau dessins, couleurs, et scnéario avec des scènes chocs toutes les 3 pages. Du lourd, du très très lourd.

Je le recommande à quiconque aime les comics, qu'il ne connaisse ou non les comics, et sur ce, je vais me dépêcher de le relire.