Critique de Reine d'Égypte, tome 6 par Sunread26
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le 10 juil. 2024
Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2024/07/10/reine-degypte-tome-6/
Extrait :
Plus les tomes avancent et plus j’espère que la série se terminera vite, même si le tome précédent à remonter un peu la pente, il semblerait que celui-ci lui fasse redescendre le peu monté. Je crois que je vais même finir par lire les tomes d’affilés, et les chroniquer d’affiler pour vous les poster le soir, comme ça, une fois fini, on en parle plus. Cette série me faisait vraiment envie, mais j’en suis sans doute encore plus déçue à cause de ça…
Malgré quelques réticences au début, ainsi que des réactions normales face à son comportement, la reine semble parvenir à des accords commerciaux avec d’autres pays, royaumes, etc… Ce passage est sans doute le plus intéressant du tome, puisque la reine obtient ce qu’elle veut, en étant ce qu’elle est, et non pas la reine un peu fêlée qu’elle montre par moment. Preuve que parfois, il suffit juste d’être soi-même, il faut juste avouer que ses expériences passées ne l’ont pas toujours aidée et conseillée dans ce sens. La reine a toujours voulu être représentée en pharaon, masculin et puissant, comme ses prédécesseurs. La réalisation de Senmout est donc assez mal reçue, même si elle n’osera pas l’avouer au début. Il souhaitait montrer que même une femme pouvait être puissante et diriger un royaume, mais visiblement, il s’est planté. Une erreur qui lui coûtera cher, puisqu’il perdra les faveurs de la reine, du moins, en apparence. La reine lui paraît alors froide, mais cache ses réelles pensées, comme toujours, comme si elle ne pouvait pas se confier. Elle semble même réaliser des cauchemars d’anciens pharaons qui lui indiquent qu’elle n’est pas à la hauteur. Comment avoir confiance en soi, lorsqu’on nous rabaisse depuis notre plus jeune âge ? Qu’à l’inverse, on noie le sexe masculin sous les compliments et les arts militaires, sans leur donner d’autres voies à suivre ?
Le nombre de partisans de la reine semble augmenter, mais une partie du peuple ne semble toujours pas enclin à la suivre. Trop habitué à la violence et, sans doute, à la propagande qui loue la force militaire de leur pays, ils trouvent la paix bien trop calme. Surtout qu’on parle là de personne qui ne vont pas au combat, durant cette période être dans l’armée est un corps de métier à part entière. Je me demande s’ils seraient toujours ouverts au combat, s’ils avaient à se rendre sur le front eux-mêmes (comme certains de nos dirigeants d’ailleurs). Le temps passe et son fils grandit, tout comme ses partisans et son envie de pouvoir. Ce que craignais certains des partisans de la reine pourrait bien arriver plus tôt que prévu : une dualité des pouvoirs. Le prince est en basse Egypte (le nord), la reine dans la haute Egypte (le sud), si un trop fort désaccord né, les deux parties pourraient bien se scinder à nouveau. Bien sûr, si vous connaissez l’histoire réelle, vous vous doutez de la suite de l’intrigue concernant ce point. La tenue de pharaon que porte la reine fait réagir vivement également, et pas uniquement les marchands étrangers. Inutile de dire qu’elle doit passer pour folle dans bien des lieux, mais que ceux le pensant sont bien trop lâches pour le dire en face.
[...]
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le 10 juil. 2024
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