Reine d'Égypte, tome 7 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

J’approche de la fin de la série, et cela commence à se ressentir dans l’intrigue, notamment via les tensions entre les deux groupes, soutenant chacun un pharaon différent. La route d’Hatchepsout continue d’être sinueuse, entre mauvais souvenirs mais aussi mauvais rêves. Il faut savoir que les rêves ont longtemps été considérés comme des visions, divines ou non. C’est sans doute aussi le cas dans l’Egypte ancienne, antique.

Pour la reine, ce tome est encore une fois assez dure, elle va subir les conséquences de ses choix, que ce soit pour son royaume ou pour Senmout (dont je trouve le comportement super déplacé). Ce tome montre une nouvelle fois qu’elle se retrouve facilement seule, elle ne peut accorder sa confiance à quiconque, d’ailleurs son fils suis le même chemin. Elle continue ses visites, mais aussi des combats pour défendre son royaume. Si bien qu’elle n’est presque plus présente au palais, pour sa fille, qui semble avoir déjà des ambitions politiques également. Pour le coup, on peut dire que c’est bien sa fille. Par contre, elle est aussi devenue arrogante, comme son demi-frère, il va sans doute falloir la recadrer. Que ce soit maintenant ou avant, les enfants qui font n’importe quoi doivent être remis dans le droit chemin. Un enfant ça ne s’éduque pas tout seul (ni devant une TV) et surtout, ce n’est pas un adulte ! Il n’a pas l’autonomie, la force et les connaissances nécessaires pour tenter de l’être.

Thoutmosis III s’est entraîné depuis quelques années maintenant, pensant être devenu assez fort, il pense pouvoir réagir pour acquérir le trône. Ses ambitions n’ont pas changés, et il souhaite obtenir le trône à la loyale face à sa belle-mère, se montrer digne. C’est une très bonne vision, qui lui permet de remettre en place tous ceux qui souhaitent et tentent encore de la manipuler. Il s’est trouvé un nouveau compagnon d’entraînement, et là aussi il n’écoutera plus, ainsi, s’il perd, il ne le tuera pas. La perte de son ancien compagnon le travail encore, il sait qu’il a mal agit, qu’il n’aurait pas dû, et c’est très bien aussi. Même si la reine ne l’a pas élevée elle-même, il a réussi à comprendre pas mal de choses, même s’il souhaite continuer de choisir le combat. Malheureusement, son ambition a beau être bonne sur le papyrus, elle ne l’est pas encore dans la réalité. Celle-ci va vite le rattraper, lorsqu’il souhaitera vaincre un hippopotame avec une lance, comme l’a fait son père. Cela déclenchera un accident qui viendra sans doute s’ajouter au meurtre de son ancien compagnon dans sa liste de ses regrets. Les scribes n’ont pas osés lui dire que les écrits étaient souvent enjolivés (sans doute par peur d’être tués pour outrages), personne ne l’a arrêté et voilà le résultat… Un enfant pourri gâté, ne fera jamais un bon dirigeant ni avant, ni maintenant, ni jamais.

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