Il est de ces BD que l’on lit d’une traite, tant elles sont courtes (ici, quelques minutes), mais que l’on se plait à avoir sur la table du salon pour feuilleter de nouveau et s’arrêter sur une bulle, une page ou un autre élément.
C’est le cas avec le Rorbuer par Aurélie Wilmet. Histoire de pécheurs, histoires du Nord avec des emprunts à la culture populaire Nordique mais totalement sans parole et avec, finalement, peu d’action. A l’inverse, de profonds lavis tantôt très froids (c’est le Nord), tantôt très chauds, par appui sur les couleurs. Les quelques lignes qui accompagnent la fin du bouquin donnent suffisamment de clés pour ne pas être perdu, pas assez pour comprendre, et c’est très bien ainsi.
On ne se retrouve finalement qu’à être un peu tristes pour les chats.