Nos héros sont en route vers l’auteur du livre de leur union.
Une autre famille recomposée sur une planète aux allures de paradis terrestre trouve un prénom à l’enfant esclave.
C’est un volume moins explosif,
plus posé autour de l’éducation, des plans pour le futur. Pour chaque personnage c’est le temps de l’amour et des remises en questions, un moment de pause jusqu’à l’inévitable impact des besoins parallèles, parfois inattendus.
La vie passe, douce, dans un monde magique et merveilleux où malheureusement surviennent de trop nombreuses tragédies, même pour un enfant narrateur qui s’émerveille de voyages et de sa propre curiosité.
La vie fait naître
d’improbables instants de poésie.
Brian K. Vaughan laisse Saga perdre un peu de vitesse pour mieux s’approcher des hommes, aussi différents soient-ils, et traite d’égal à égal ses héros et leurs antagonistes. Le dessin doux et parfois lisse de Fiona Staples s’adapte parfaitement à ce tome en retrait, plus près des visages et des âmes, imprégnés de leur environnement.
Superbe par moments.