Bon, on va pas y aller par quatre chemins : aujourd'hui est un jour de deuil, mon pote. Pourquoi? Parce qu'on vient officiellement de terminer le trop bref run de Jason Aaron concernant le personnage du Punisher. C'est triste à dire, mais oui, c'est bien la fin. Ou comme le chantait mon ami Jim Morrison, que j'ai connu très personnellement, "This is the End". Non, c'est des conneries, j'ai que 17 ans.
Et donc, la larme à l'oeil, je m'apprète à franchir un cap dans ma vie : la fin du Punisher. Ah, ce ton sempiternel ... Que je t'aime tant, toi, le surjeu ... Non, franchement, ça fait quand même bizarre de voir qu'Aaron quitte le personnage pour de bon. Peut-être que dans quelques années, il y a reviendra... Après tout, la vie n'est-t-elle pas qu'espérance?
Et donc, que penser de ce cinquième tome? Et bien ça se termine en beauté ! En apothéose, même. Bref, en gros, c'est le fin du fin, la crème de la crème. C'est con, cette expression, quand même. Tout est uin niveau encore au dessus, autant l'écriture que les dessins, l'encrage ou les couleurs. En gros, tout a été pensé, interprété et mis en oeuvre pour offrir une portée unique à cette ultime oeuvre, et une puissance qu'elle désirait tant au départ. Et bien, on peut dire que c'est foutrement bien réussi.
Les dessins franchissent un pas de plus dans le gore et la sadisme. En même temps que l'écriture, en fait. Le tout est fermement assaisonné par des couleurs à la fois rétro et moderne, qui marque comem une rencontre entre un style de dessins moderne, et des couleurs ( ainsi qu'un encrage bien appuyé ) plutôt rétros.
Et l'assemblage de tout cela, ça prend à donf. Ajoutes-y une écriture d'une intensité fantasmagorique, et vous aurez le dixième du centième de ce qui se passe dans ce comics sous les yeux. Quand je te dis que c'est génial, c'est que ça l'est. Les dialogues sont kiffant de robustesse, et les combats sont toujours aussi torturés. Et puis l'efficacité des flashbacks, sérieux, c'est incroyable !
Sans déconner, si j'avais osé penser qu'un jour, en lisant un comics aussi bourrin que celui ci, j'en aurai l'irrépressible envie de pleurer, autant vous dire que j'aurai été mentalement bouleversifié. Non, ce mot n'existe pas. Oui, c'est une référence.Et oui, cette critique est bouleversifiante. Pas pour toi, certes, mais pour son auteur, oui. En gros, pour moi.
Alors mec, ou fille, fonce droit dans le mur : tu t'en fous, y'a ce comics derrière. Si ça peut te permettre de le lire, alors n'hésite : tu tiendras alors entre tes mains un chef-d'oeuvre, un vrai, pas de ceux qui rigolent. Lui, c'est pas une pipe, c'est le Punisher, bordel !