Du bon rock, de la romance et beaucoup de vert !

Amateur de bonne musique, j’aime aussi de temps en temps me plonger dans une romance légère même si ce n’est pas mon genre favori. She wasn’t a guy est donc une œuvre qui avait tout pour me plaire. Et effectivement j’ai tout de suite accroché !


Le schéma narratif est simple : on enchaine des chapitres courts qui font la lumière de façon rapide sur un événement marquant, cela donne du dynamisme à la lecture et on n’a pas le temps de s’ennuyer. En plus de ça les échanges entre les jeunes filles n’ont pas toujours le même ton puisque Aya croit parler à deux personnes différentes que ce soit au lycée ou chez le disquaire. Ce malentendu apporte un côté décalé au développement de leur relation.


Outre le quiproquo sur l’identité de genre de Mitsuki, la romance entre les deux héroïnes est, je trouve, bien amené à travers cette passion commune pour la musique. Mais si elle leur permet de se rapprocher, elle a aussi parfois pour effet de les éloigner des autres. Mitsuki a un style atypique qui l’isole du reste de sa classe tandis qu’Aya bien qu’elle ait tout de la fille populaire, ne trouve personne avec qui partager cette passion pour le rock qui lui vaut quelques remarques de ses amis. On retrouve ainsi des thèmes propres à l’adolescence comme le jugement qu’on peut porter sur soi-même et l’appréhension du regard des autres. Cela rend d’autant plus intéressant le rapprochement entre les deux jeunes filles.


Pour renforcer encore le plaisir de la lecture, on peut écouter les titres mentionnés tout au long de l’œuvre. Entre Nirvana, foo fighters ou encore les red hot, vous pouvez y aller les yeux fermés, il n’y a que de la bonne musique ! Pour ma part je ne connaissais pas du tout la musique de Willow et c’est une excellente découverte !


J’ai aussi beaucoup apprécié la bichromie du manga avec ce vert fluo. L’œuvre venant à l’origine de Twitter, l’autrice a pu se permettre cette fantaisie. La maison d’édition a choisi de la conserver, et ça on apprécie. Ça fait partie de l’identité de l’œuvre et ça change du noir et blanc sans pour autant complétement perdre cette caractéristique qui fait l’essence du manga.


chezleonardo
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le 16 sept. 2024

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