Le garage Isidore sera loufoque ou ne sera pas !
Après deux premiers albums inventifs mais assez sages, Gilson donne un coup de fouet au scénario et redouble d’intrigues hilarantes et de gags aux frontières de l’absurde. Tant mieux, car sans cela, la série aurait dangereusement menacé de s’essouffler à court terme...
La réussite de cet humour déjanté, on la doit au dessin d’Olis : celui-ci renforce encore les attitudes des personnages, redouble l’exagération dans les explosions, et dessine les premiers carambolages-monstres. Les gags se déroulent de plus en plus souvent sur un nombre restreint de vignettes, parfois quatre seulement par page : un concentré d’humour, jouissif ! Aussi bien les personnages que les voitures, tout a de la gueule et du charme dans cette BD.
Avec cette petite réorientation qui ne gâche rien, c’est un retour en force pour le Garage Isidore !