Michael Jordan n'a qu'à bien se tenir.

On m'a servi ce manga sur un plateau. Et c'est pas peu dire. " Kuroko no Basket, c'est mieux que Slam Dunk ! " Voilà ce que j'avais failli sortir il y a de ça quelques années. On ne vous le dira jamais, juger un manga/animé sans l'avoir regardé, c'est mal. Un jour, je me suis réveillé, j'ai pris les tomes de Slam Dunk et j'ai commencé à lire. " Mais, mais... " Ceci décrivait mon admiration. Aujourd'hui, on cause de Slam Dunk, le meilleur manga de sport qui m'a été donné de lire.

Alors.. Hanamichi Sakuragi est le protagoniste de ce manga. Lycéen de seconde et thug impopulaire, immature et malchanceux en amour décide d'impressionner une jeune fille nommée Haruko Akagi en rentrant dans le club de Basket. En effet, après avoir subi une cinquantaine de déceptions amoureuses, Sakuragi était bien décidé à mettre le paquet pour rentrer dans le club de Basket. 1M88 pour 83 kilogrammes, c'est un joli spécimen que nous avons là. Malheureusement, après avoir eu une altercation avec le capitaine de l'équipe de Basket, Sakuragi est contraint de l'affronter en 1VS1 pour pouvoir espérer rejoindre l'équipe. Ce dernier, ne connaissant aucune règle et autres enseignements du Basket se fait littéralement exploser par le capitaine. Sur un «  coup de chance  », Sakuragi arrive à gagner. Il découvre que le capitaine est le frère de Haruko et se motive encore plus pour s'attirer les éloges du capitaine, en vain. Il découvre qu'Haruko est en fait amoureuse d'un autre Basketteur, Rukawa. Surnommé comme le prochain génie de notre génération, Sakuragi va devoir prouver sa valeur dans cette équipe tout en autoproclamant Rukawa, comme son premier rival.

Que ce que j'ai pensé du début : C'est excellent. Rare sont les héros de manga m'ayant fait autant rire. Sakuragi y arrive sans peine. Je n'ai jamais autant rigolé devant un début de manga ce qui m'a moi-même surpris. Le personnage de Sakuragi est parfait. Marrant, idiot, puissant et vantard, voilà un héros qui pète la classe. Ses manières, son comportement, tout cela est manié avec la main de maître de Takehiko Inoue. Alternant humour et suspense avec brio, ce manga n'est pas du tout en reste et ses qualités laissent pantois les défauts, si il y en a. Les références au Basket sont particulièrement bien retranscrites, prouvant les connaissances de l'auteur dans ce domaine. Les dessins sont plutôt bons sans plus, on lit sans trop être dérangé. Malgré cela, l'histoire peut sembler assez niaise. Un héros épris qui veut impressionner son amoureuse secrète, le capitaine qui a ( Comme par hasard. ) un lien avec cette dernière, le héros qui trouve un rival bien plus fort que lui qui va le pousser à s'améliorer. On peut le dire, c'est vachement banal. Banal et pourtant, c'est magnifiquement bien traité. Si j'avais lu un autre manga que Slam Dunk abordant les mêmes thématiques, j'aurai arrêté dès les premiers tomes. Et c'est ça qui rend Slam Dunk spécial.

Sakuragi intègre finalement le cinq majeur grâce à Anzai, l'entraîneur de son équipe, Shohoku. Après s'être démarqué grâce à ses énormes faiblesses dans le domaine du Basket, il décide de revoir les bases aux côtés d'Ayako, la manager de l'équipe. Car oui, si vous ne connaissez pas le vaste monde du Basket, soyez prêt à apprendre en même temps que Sakuragi. C'est ça qui fait le charme du manga. Il n'est PAS fait pour les connaisseurs du Basket ! Je ne m'y connaissais pas vraiment en Basket, à part avoir vu Kuroko no Basket et avoir rentré deux paniers en primaire, j'avais vraiment aucune connaissance mais ce manga m'a appris pas mal de trucs. Bref, Shohoku commence à enchaîner les tournois pour espérer réaliser le rêve du capitaine Akagi, aller jusqu'au tournoi national. Une petite présentation du cinq majeur s'implique.

• Sakuragi Hanamichi, déjà présenté plus haut. C'est le power forward ( Ailier fort. ) de l'équipe. De personnalité vantarde, il n'hésite pas à s'autoproclamer «  génie  », surtout en présence de Rukawa bien qu'il reçoit souvent quelques remarques sur sa connaissance du jeu déplorable. C'est le plus marrant et le joueur ayant le plus de potentiel dans l'équipe. Surnommé le «  Roi du rebond  », il aime dominer le jeu et n'hésite pas à se sacrifier pour son équipe.




• Rukawa Kaede, le champion de l'équipe de Shohoku. C'est le small forward ( Ailier. ) de l'équipe. Grâce à sa fierté et sa volonté de vaincre, il n'hésite pas à écraser ses adversaires quel que soit la force dont il est doté. Il est côté auprès des filles grâce à son niveau de jeu et son caractère ténébreux. Il ne joue pas souvent en équipe et préfère compter sur sa propre force. Surnommé «  Le renard  » par Sakuragi, il passe son temps à dormir.




• Takenori Akagi, le capitaine de l'équipe. C'est le center ( Pivot. ) dans l'équipe. Sa force brutale font de lui un redoutable pivot connu dans tout le département. Surnommé «  le gorille  », il n'apprécie pas vraiment ce surnom. Sa spécialité est un dunk à deux mains surpuissant dites «  Dunk du gorille  ».




• Hisashi Mitsui, le shooter de l'équipe. Ancien cancre, il n'a cependant jamais perdu sa passion pour le Basket. Après avoir eu de gros problèmes avec l'équipe de Shohoku, il réintègre finalement l'équipe. C'est un shooter de génie qui n'hésite pas à se donner au maximum pour inverser le cours du match grâce à ses tirs à 3 points, lui ayant valu le titre de MVP au collège.




• Miyagi Ryota ( Le meilleur pour la fin. ), le meneur de l'équipe. Étant le plus petit de l'équipe, il n'hésite pas à tirer profit de sa petite taille pour dribbler et diriger le jeu tout en motivant l'équipe. Il est amoureux d'Ayako et ne rate pas une occasion pour l'aborder. Il a l'ambition de devenir le meilleur arrière meneur du pays.

Shohoku enchaîne les matchs. Toujours en alternant humour et epicness, le manga perd néanmoins une grande part d'humour vers la fin pour s'ancrer dans les moments forts. On s'attache facilement aux personnages et on en déteste tout aussi bien. On ne s'ennuie jamais quelque soit le moment. Malheureusement, je trouve le développement des personnages beaucoup trop négligé. On ne connaît absolument rien de leurs passés, nous fixant une limite dans l'identification du personnage. Nous entrevoyons un court extrait du passé de Sakuragi qui a l'air assez dur. Sinon pour les autres, on a que dalle et c'est vachement chiant. Je pense que c'est un des gros point faible du manga. J'aimerai bien connaître le passé des personnages s'il vous plaît, Inoue-san. Cet auteur est vraiment un gros flemmard. Il intègre très facilement les références au Basket et n'hésite pas à arrêter une grosse action par telle ou telle décision. Ce qu'on aime bien, ce que l'auteur ose. Il fait mariner, mijoter et il ressort tout lors du match. Une autre chose qui m'a bien plu : Il n'y a pas le fucking pouvoir de l'amitié. Et ça, c'est trop beau ! Soit tu es pas assez fort et tu perds, soit tu es plus fort et tu gagnes, point barre. Pas besoin d'un fucking flash-back sentimental pour gagner. Ici, on conserve l'aspect réaliste.

Un autre point négatif. Dans les animés de sport, on s'attend à avoir un casting de personnages très vaste. C'est le cas dans Slam Dunk, beaucoup de personnages font leur apparition très rapidement et on en retient pas facilement les noms. On connait Sendô, le pivot de Kainan là.. J'm'en rappelle même plus de lui mais il est fort j'crois. Uozumi, le gros pivot qui m'a fait rire à la fin. J'me rappelle même plus de ceux de la dernière équipe tellement il y avait de personnages. Je me souviens juste que l'entraîneur avait une p'tite moustache. Bref, le casting des personnages est très grand et on s'y perd pas mal. Je trouve.

En définitive, Slam Dunk est un très bon manga. Représentant l'oeuvre charnière du légendaire Takehiko Inoue, il n'est pas peu dire qu'il a largement sa place dans les meilleurs mangas de sport. Ce manga saura saisir l'attention de n'importe quel amateur de manga. Le style de l'auteur s'améliore à vu d'oeil au fur et à mesure des tomes, prouvant les efforts de ce dernier. La fin du manga s'est étonnamment bien finie. On connaît tous cette vieille prophétie disant qu'un manga qui se termine n'est pas à l'abri de ses soucis. On peut citer la fin de Naruto ( tro lol ) comme très bon exemple. Bref, Slam Dunk est un très bon manga de sport qui cartonne depuis sa création et qui a fait augmenté le taux d'inscriptions japonaise au Basket de 10%. On ne l'en remerciera jamais assez je crois.

Je vais terminer sur cela : https://youtu.be/sqn8L51AFQo?t=97

Je vous souhaite donc un joyeux noël.