Souffrances Partagées
Le second tome d’Outcast prolonge intelligemment la mise en place du premier volume : Robert Kirkman continue de retenir les éléments cruciaux de la narration dans l’ombre pour attiser la curiosité...
le 14 juil. 2017
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Outcast est une série qui traite de l'exorcisme, genre qui ne me fait ni chaud ni froid et encore moins peur...mais voilà c'est de Robert Kirkman. On pourrait se demander si comme un certain Stephen King, Robert Kirkman souhaite être le nouveau maitre de l'horreur car après tout via sa série "Walking dead", il a su transcender ce genre qui commencer à être en désuétude et désormais il se charge de sortir le "Malin" en nous. On reconnait sa patte, déjà il ne fonce pas tête baissé dans le genre,il tape à coté,sur l'aspect humain voir même psychologique on peut dire. Son héros Kyle ,tout comme comme Rick (dans Walking dead) est en plein dans une crise de couple et dans le même temps il fait fasse à l'improbable dans son environnement:des cas de possessions du Mal à défaut de zombies. Contrairement à "Conjuring", "l'Exorcisme" ,il ne va dans le filon de l'horreur catholique bête et méchant mais plus dans son coté mystique. Sa vision du Mal est très proche de celle des romans de Stephen King comme "le Fléau". Le mal est incarné par un homme,Il vient d'ailleurs, il gravite autour des personnage et son leitmotiv est des plus mystérieux. Cette perception du mal m’intéresse bien plus et surtout donne un effet "old school" des plus sympathique. L'autre grande qualité est sa réalisation, avec un style des plus épuré pour un comics (un véritable pari) aussi bien dans le visuel que dans les mots, on flirte avec le comics d'auteur. Dans ce tome 2 la scène de la station service (que l'on voit en couverture) n'apporte rien au niveau scénario mais au niveau mise en scène c'est une claque, on est dans le genre du cinéma américain parano fantastique, un modèle. J'ai bien aimé l'idée que le Mal est représenté par un vieux au style "mad men",dans "le Fléau" il avait l'apparence d'un vagabond. On peut dire également que sur la forme , Kirkman s'inspire bien de l'école du "monomythe" pour y façonner son héros car dans le tome 1 et 2 on est typiquement dans la phase du "départ" : l'appel de l'aventure, le refus de l'appel et on peut dire que le tome 2 se termine sur "l'aide surnaturelle".
Avec ce traitement, l'auteur veut vraiment faire de cette série un futur classique.
Ceux qui attendent le nouveau Constantine avec cette série risque d'être déçu mais les autres agréablement surpris
Créée
le 5 juin 2016
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