Spaceman
6.5
Spaceman

Comics de Brian Azzarello et Eduardo Risso (2012)

Orson et ses frères étaient prêts. Plus physiquement que mentalement. Mars devait être le champs de jeu de cette fratrie génétiquement modifiée pour résister à la vie dans l'espace. Mais que reste-t-il d'un homo spatiens quand le programme de la Nasa est abandonné?

Le duo Azzarello & Risso (100 Bullets, le Batman de Flashpoint) se retrouve pour un one-shot dans un futur sombre, faut pas déconner non plus, où la société est divisée entre une populace de junkyard, des rats tout juste bon à survivre, et le bon peuple qui vit dans sa gated community à l'abri de l'explosion du taux de CO2 et peut se repaître de télévision.

La pâte de Risso est plus fine et soignée que jamais, reposant sur un style toujours sombre mais plein d’aplats de couleurs, et Azzarello se fait plaisir en inventant un argot futuriste (du coup, il faut avoir un bon niveau d'anglais pour suivre...) qui renforce l'immersion. Une belle prod Vertigo, quoi.

Me brain it's a goody goody comix
Marius
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Comics d'office, Vertigo est au comics ce que HBO fut à la télé, Les meilleures BD de 2012 et Les meilleurs comics sans super-héros

Créée

le 1 janv. 2013

Critique lue 406 fois

5 j'aime

1 commentaire

Marius

Écrit par

Critique lue 406 fois

5
1

D'autres avis sur Spaceman

Spaceman
BlackLabel
4

Assez dispensable

J'avais lu un peu vite le résumé et pensé que ça se déroulait dans l'espace alors qu'il n'y a que des flash-backs. Des sortes d'hommes-singes ont été envoyés dans l'espace (donc), et on les laisse...

le 28 juil. 2016

Du même critique

The Dark Knight Rises
Marius
4

Bane à ordures

Jusqu'alors DKR signifiait, pour le geek averti, Dark Knight Returns. Une oeuvre majeure dans la bibliothèque de Batman. Quelque chose d'adulte et de complexe. Tout ce que n'est pas TDKR. Qui n'est...

le 19 juil. 2012

121 j'aime

130

The Artist
Marius
1

La blague américaine

En terrain conquis. Le mec de "la Classe américaine" à Cannes? Ça clignotait de partout: ce film est fait pour moi. 5h34 plus tard (en réalité, le film est un poil moins long), j'avais l'impression...

le 15 mai 2011

106 j'aime

66

Melancholia
Marius
10

Melancholia and the infinite sadness

Bon, Lars von Hitler à 8 heures du mat, c'était pas gagné (qu'est-ce qu'on ferait pas pour voir des films danois avant les autres)... Mais se réveiller devant un astre sombre, sombrer avec ces jeunes...

le 18 mai 2011

105 j'aime

23