Des pensées confondantes noyées sous le bruit fracassant des éclairs.
Colère divine, grondement omnipotent surplombant la vie des hommes.
Le lecteur est comme drogué, pris au piège par des cauchemars enchevêtrés où le ça et le moi se confrontent et se confondent dans l’enchaînement des cases.
Où le Masque incarne le visage du malheur importé. Textile renfermant les tourments et les peurs. Miroir velu dans lequel se perd – pour mieux se retrouver – l'animal africain.
La dernière chasse de Kraven dresse le portrait psychologique de personnages cotoyant la folie.
Questionnements identitaires et obsessions.
Représentation du rampant par l'esprit vacillant.
Au delà des apparences et des costumes il n'y a que des bêtes, des bestioles, qui ont en commun la peur. Et dont la transformation, elle, dévoile l'individu.
Être vulnérable, à l'opposé des mythes qu'il a construit. Inébranlables. Divins.
Du grand art.