Il est vivement conseillé d'avoir lu le roman initial (sorti en mars dernier) pour comprendre la mise en situation des personnages car ce manga ne s'y attarde pas. Certains reprochaient que la light novel originale sautait de grosses périodes de temps, des raccourcis pourtant nécessaires pour le rythme du récit. Kawahara, conscient du potentiel de son premier arc, reprend tout à zéro en changeant le rôle principal. C'est du regard d'Asuna que nous vivons désormais l'histoire où l'auteur se permet de modifier (reboot oblige) les conditions de rencontre avec Kirito. Si on préfère oublier la scène du bain, prétexte uniquement à mettre en valeur la plastique de l'héroine (les japonais ne peuvent pas s'en empêcher), les affrontements contre les boss se révèlent toujours aussi intenses et dramatiques vu que la condition de mort dans le jeu devient réelle irl. Un premier tome convaincant qui consolide le phénomène SAO, bien lancé en France: les auteurs seront présents à la Japan Expo et les RPG de la licence seront bientôt disponibles sur PS4.
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