Sykes de Dubois (Pierre - scénariste) et Armand (Dimitri – Dessinateurs) . L’âge d’or du far-west est mort il y a longtemps après son apogée dans les années soixante. Mais aujourd’hui encore son héritage perdure et continue d’inspirer des auteurs dramatique - Ne le cachons pas le far West et un peuple de drame – et peu être un peu nostalgique. Les far-wests se font rare, mais lorsqu’ils sont porté en récit ils sont rarement raté. Le far-west est parcouru de personnage dur, torturer/tourmenté, poursuivie par un passé lourd et Sykes ne fait pas exception à la règle.
Sykes raconte alors l’histoire d’un marshal surnommé « Sentence » (« Houe ça fait peur ! ») qui est sur la piste de la bande des Clayton, de dangereux malfrats qui sévissent dans la région, et dont Sykes à si tôt fait de prévenir Jim et sa mère lorsqu'il passe près de leur ferme, d'être vigilant. Mais Sykes n'est pas là lorsque les dangereux malfrats assassinent la mère de Jim sous ses yeux. Commence alors une chasse à l’homme avec Sykes accompagné d’O Malley une fine gâchette pas très subtile mais sympathique, accompagnée d’un Indien antipathique pour traquer leur piste. Ils sont alors rejoints par Jim plus tard résolu à les accompagner.
Ici « Sentence » Sykes joue le rôle du père-orphelin protecteur un peu cliché, mais bien ficelé. Un parallèle "grossièrement subtil" avec Moby Dick est présenté dans la narration. L’allégorie passe néanmoins inaperçue, et l'histoire bas un peu de l’aile vers la fin, car si l’objectif de la quête initial est atteint au tiers de l’album, le récit se poursuit à travers le temps, où l’on suit nos personnages dans leurs péripéties, menant au chemin fatidique. Moby Dick est là pour meubler, si l’aspect reste intéressant et le récits palpitants du début à la fin, je reste moins convaincue par la conclusion qui aurait certainement fait un très intéressant deuxième album ou du moins seconde partie.