The Dungeon of Black Company, tome 7 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Dernier tome que je possède de la série, pour l’instant, je pense m’arrêter là pour elle. Il n’y a rien eu de vraiment transcendant ou qui me donne envie. L’ecchi est omniprésent et inutile, donnant des positions improbables aux personnages féminins, les décrédibilisant totalement. La plupart passent aussi pour des idiotes, ce qui devient vraiment fatiguant. L’intrigue part un peu dans tous les sens également, si bien qu’il n’y a plus vraiment de logique.

Après être allé dans le futur, Kinji se retrouve dans le passé avec la mémoire en moins. Toujours équipé de son fidèle artéfact en forme de pistolet il se retrouve donc avec une personnalité totalement différente. Il est devenu un bon samaritain qui aide ses connaissances (assez limité comme il n’a plus de mémoire et qu’il a changé d’époque). C’est cette partie qui me fait dire que la série part dans tous les sens. Autant le futur, il n’allait pas vérifier si tout allait bien, autant le passé ce n’est pas pareil (à moins que sa temporalité prenne en compte le fait qu’il a été dans le passé aussi, fin bref). Le problème est donc le même qu’avec toutes les histoires de voyages dans le temps, où la trame principale reste « un présent défini », la cohérence. Est-ce que la série le restera ? Je n’en sais rien, ce tome seul ne suffit pas à le savoir car c’est le premier du nouvel arc. Pour ma part, ma lecture s’arrête ici, même si je me suis spoiler la suite en cherchant des images pour la chronique, je n’en parlerais pas. Pour l’instant, on va dire que l’auteur esquive une bonne partie des questions en indiquant que Kinji a perdu la mémoire, simple, efficace, pas original, mais ça marche. Son arrivée à cette nouvelle époque est aussi assez grossièrement montrée.

Qui dit retour dans le temps, dit aussi nouveaux personnages, il y en a globalement assez peu dans ce tome. Une bonne partie sont encore des personnages féminins très sexualisées avec plus ou moins d’importance et de développement. Pour l’instant, on va dire que pour le développement c’est normal, puisque c’est le premier tome avec eux. Pour le reste, rajouter encore des personnages féminins, qui prennent des positions totalement illogiques et pas naturelles c’est complètement… je ne sais pas comment le dire mais vous avez compris je pense. Déjà que les personnages déjà présents sont moyennement développés, encore plus pour les personnages féminins, en voilà donc des nouveaux qui subiront sans doute le même sort. Le décor change un peu, pour devenir plus classique, puisque l’on se retrouve à la période de gloire des aventuriers. Kinji étant à nouveau faible, il est littéralement redevenu la risée de la ville. On peut dire que cette condition est sans doute le seul côté original de la série, même si ça ne va pas durer longtemps. Un personnage qui devient fort, pour ravoir une période de médiocrité, ça ne court pas les rues. Son pistolet va évoluer vers une nouvelle forme qui me rappelle beaucoup la série S-CRY-ed. Mais comme toujours, les avantages seront vites rattrapés par sa demande phénoménale d’éléments pour fonctionner…

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