The Dungeon of Black Company, tome 2 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Je continue encore un peu la série, même si le premier tome m’a grandement déplut. Comme j’ai déjà les premiers tomes de la série, je peux bien la continuer encore un peu. J’avoue en avoir un peu marre, à force, de la sexualisation du sexe féminin dans certaines séries, c’est comme si on proposait des mecs avec des sacoches d’une taille démesurée (ce qui est tout aussi dégelasse à mes yeux). Dans un titre proposant une critique de la société, c’est quand même bien bête de mettre du Ecchi…

L’histoire avance à un rythme assez lent, malgré tous ses efforts Kinji continue de vivre une vie misérable. Les efforts ne paient pas toujours en quelques jours après tout. Il se rend aussi compte que tous les échelons de la société sont pourris et traités comme de la ***** par leurs supérieurs. Au final, cela créé donc une hiérarchie malsaine, puisque chaque individu va vouloir imposer son pouvoir à celui en dessous, pour effacer un peu l’injustice dont il est lui-même victime. Cela créé donc une société où c’est chacun pour soi, aucune solidarité, et chacun ne s’occupe que de lui-même. In fine, cela ne peut qu’engendrer des problèmes, ce n’est pas pour rien que chez nous, les entreprises se vendent avec leurs bonnes ambiances et conditions de travail (alors que c’est du pipeau la plupart du temps). Là aussi il y a littéralement des magouilles, chacun cherchant à profiter de l’autres, pour améliorer sa propre position, c’est vraiment un milieu anxiogène. Je me demande si tous les métiers de ce monde sont aussi tordus.

Ce qui m’a le plus surpris dans ce tome, et qui a presque relevé le niveau de la série, c’est le changement brusque de comportement du protagoniste, Kinji. Autant dans le premier tome il était exécrable, autant dans celui-ci son caractère semble avoir un peu changé, même s’il a encore des moments de folies. Ce changement, qui me fait un peu apprécier le personnage est toutefois bien trop brusque pour paraître naturel. Une personne aussi avide et sadique ne peut pas changer autant en seulement un tome. Surtout qu’il n’y a pas vraiment eu d’événement important pouvant amener ce même changement. Pour les autres personnages, ils sont toujours laissés à l’abandon, sans développement. Seule la « cheffe » de la branche en a eu un petit, montrant qu’elle est aussi traité comme de la merde par ses supérieurs (mais ça ne l’empêche pas de faire de même, donc aucun empathie de ma part à son égard). Quant au nouveau personnage, l’héroïne Shia, elle est totalement barge aussi, ce qui fait que je ne l’apprécie pas non plus. Une personne qui accepte volontairement de se faire exploiter et d’en mourir, ça n’existe pas, désolé… même les masos veulent vivres…

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