Critiques des 2 tomes du 1er cycle.
Tynion IV n’en finit plus de surprendre, et avec The Nice House on the Lake, il livre un thriller horrifique aussi fascinant qu’angoissant. Dès les premières pages, on est happé dans cette histoire de fin du monde où une poignée d’amis, triés sur le volet par un mystérieux Walter, se retrouvent enfermés dans une maison paradisiaque… qui devient vite une prison.
Là où cette œuvre brille, c’est dans son ambiance oppressante, renforcée par les dessins de Álvaro Martínez Bueno. Son trait précis et détaillé, couplé à une colorisation froide et pesante, installe une atmosphère où l’horreur n’est jamais frontale, mais constamment suggérée. Chaque case transpire la paranoïa et l’incompréhension des personnages face à la situation.
Le récit, lui, alterne entre révélations glaçantes et moments plus introspectifs, développant une galerie de personnages crédibles et profondément humains. On ressent leur peur, leur colère, leur résignation, et c’est ce qui rend The Nice House on the Lake si prenant : on ne lit pas simplement une histoire, on la vit avec eux.
Avec un tel concept et une narration aussi immersive, il est difficile de ne pas imaginer une adaptation en série. L’intrigue, structurée en huis clos psychologique, se prêterait parfaitement au format, et nul doute qu’avec une réalisation soignée, le résultat serait aussi captivant que sur papier.
En bref, The Nice House on the Lake est un incontournable pour les amateurs d’horreur et de thrillers intelligents. Une lecture à la fois troublante et fascinante, portée par un dessin qui colle parfaitement au propos. À découvrir absolument !