Se faire inviter par un vieux copain dans une maison de luxe, tout frais payés à la campagne, même si c’est avec des personnes que l’on ne connait pas très bien… ça ne se refuse pas. Uniquement lié par leur amitié avec Walter, leur hôte énigmatique, les invités ne tardent pas à comprendre qu’ils vivent dans une prison dorée alors que dehors, il semblerait que ce soit la fin du monde…
On commence à connaitre le travail de James Tynion IV en France grâce à deux séries très remarquées : "Something is killing the children" et l’incroyable "Department of truth". "The nice house on the lake" s’inscrit dans la même mécanique que se prédécesseurs : un concept extrêmement intriguant dont le lecteur va s’amuser à découvrir les mécanismes tout au long de la série.
Tout le sel de cette histoire à énigme réside dans les indices laissés par le scénariste : les personnages sont désignés par leur fonctions : le comique, le reporter, l’artiste et le lecteur… et sont affublés d’un étrange symbole. Le récit dessiné est même entrecoupé de pages de ce qui semble être le scénario de la BD. Bref tout est fait pour que le lecteur se retrouve pris dans les mailles de cette histoire et comme tout vraie bonne série, les révélations posent parfois plus de questions qu’elles n’en résolvent.
Le tout est emballé par un dessin de toute beauté qui mérite largement une édition grand format. La bonne nouvelle pour celles et ceux qui n’aiment pas trop les séries au long cours, le second tome sera le dernier et d’ailleurs il sera probablement déjà sorti au moment de la parution de cette critique.
Emilien - 8 bulles