Le manga a beau avoir quitté les rails du huis clos angoissant pour cheminer sur ceux, communs aux romans jeunesse, de l'aventure en milieu hostile (le passage dans la forêt semble tout droit sorti d'un tome de Peggy Sue), le lecteur, lui (moi, en tout cas), continue de s'accrocher fermement aux wagons de l'intrigue. Avec cette évasion mijotée dans son dos — et dans celui de Ray —, et avec le changement de visage soudain de Maman, il (moi, toujours) n'a d'autre choix que de poursuivre, les larmes aux yeux, cette lecture haletante.
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Créée
le 23 avr. 2021
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