The World is Mine est à ne pas mettre entre toute les mains. Et je le pense vraiment c'est pas une phrase pour faire joli ou genre hipster "wé mwa je li des truc post violen". The World is Mine est un manga très dur, rempli de violence gratuite, de meurtres, de viols, de gérontophilie et de baignades dans des corps découpés au couteau.
Pour faire court, l'histoire se résume a l’escapade meurtrière de deux psychopathes à travers tout le Japon, et parallèlement a des attaques d'un monstre de 12 mètres qui décime tout sur son passage (oui oui, tu as bien lu.)
Seulement, réduire The World Is Mine a sa violence serait une grossière erreur, ce manga possède une dimension profondément critique de l'esprit humain et de l'humain en général c'est un peu un essai sur la noirceur inhérente a l'humain. Le mangaka aborde plusieurs thèmes et dresse un portrait peu reluisant du Japon (la police impuissante et inutile absolument pas préparée a des attentats sur le sol Japonais, les politiciens barrés qui pensent qu'a leur gueule ou qui sont incapables de régler le moindre problème, les débiles mentaux qui glorifient n'importe qui (notamment nos deux psychopathes) et vont jusqu’à créer des sectes) Bref tout le monde y passe hommes, femmes, vieux et jeunes, tout le monde en prend plein la gueule au sens propre comme au figuré
Concernant les dessins on aime ou on aime pas, les personnages sont dessinés de façon très brute, avec des traits de visages assez épais, alors que les décors sont d'une finesse et d'un réalisme a couper le souffle les nombreuses scènes "d'action" sont très bien retranscrites. et certaines doubles pages mettant en scène des accidents ou des explosions fourmillent de détails.
C'est ma première critique sur ce site internet, je sais qu'elle est pourrie et que personne ne la lira, mais j'ai eu envie de parler un peu de ce manga vraiment unique en sont genre, il conviendra seulement a 1% des lecteurs de manga en France, si tu fais parti de ces 1% qui en ont marre des shonen et seinen insipides, si tu aimes être choqué, dégoûté, secoué par un mangaka sans pitié qui t’épargnera rien, fonce lire The World Is Mine, je peux te garantir que t'as jamais rien lu de semblable.