The Yakuza's Guide to Babysitting, tome 8 par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

J’avoue que j’ai un peu hésité à faire la chronique de ce nouveau tome, non pas parce que je n’apprécie pas la série, loin de là, mais plus parce que j’avais peur de ne pas avoir assez de contenu. J’aime beaucoup l’éditeur Kana, mais il faut avouer que les tomes de ses séries sont le plus souvent assez fin (pour un prix similaires à d’autres séries plus épaisses), du coup, il n’y a pas grand-chose à dire ou se mettre sous la dent. Si vous voyez cette chronique, c’est que j’ai réussie à proposer un minimum d’éléments, elle risque d’être un peu plus courte malgré tout.

J’ai beaucoup apprécié le passage avec le dessin animé de Yaeka. On l’oublie souvent, mais il arrive que les séries pour enfants sont sans queue ni tête, comme par exemple, Franklin, qui dit savoir lacer ses chaussures, alors qu’il n’en porte pas. Ce passage reflète très bien cette idée, avec Kirishima qui n’arrive pas à faire la différence entre les différents personnages de la série. Après tout, ce sont tous des lapins, et l’auteur en rajoute une couche en rendant leur design très similaire. Quant à Yaeka, elle arrive parfaitement à faire la différence entre les personnages, c’est fascinant, ou alors, c’est juste pour montrer que Kirishima n’est pas très physionomiste aussi. J’avoue être un peu comme lui, surtout dans les romans par exemple, suivant comment les personnages sont introduits, je me les mélangerais jusqu’au bout (ça me l’a fait pour « ils étaient dix » si c’est bien le nouveau titre). Pareillement, je peux croiser des personnes que je connais, sans leur remettre un nom (les personnes les plus proches de moi, n’ont pas ce problème, c’est plus ceux que je vois à peine une fois par an, genre certains amis de mes parents, ou certains cousins).

Autre preuve que Kirishima évolue, il se met à taquiner aussi les autres, plutôt qu’à directement chercher la bagarre. De quoi surprendre certaines de ses connaissances qui n’attendent que ça. Contrairement à Masaya, par exemple, qui continue de le chercher afin de le combattre, tel un gamin. Lui-même d’ailleurs, n’est pas méchant en soi, puisqu’il s’occupe aussi du petit de son boss. Il a juste tendance à être assez franc et brute en paroles. C’est bien aussi de montrer les proches du père de Yaeka, ainsi que leur histoire, ça permet d’élargir un peu son univers, mais aussi de ne pas tourner en rond trop vite. Savoir qu’avant de fonder son propre clan (qui semble être une partie d’un clan plus grand), il était lui-même qu’un sous-fifre, c’est assez impressionnant. Pareillement pour les autres boss du coup, qui étaient tous ses collègues avant. Le fait aussi que certains s’inquiète pour lui, car ils savent très bien que l’accident de la mère de Yaeka n’en est pas un… Pour l’instant, cette partie reste très discrète, mais elle finira sans doute par voir le jour.

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