L’opération pour exterminer le clan Tsukiyama suit son cours, autant dire un véritable carnage. Alors que l'inspecteur Haise allait capturer Maitre Shu, la chouette à l’œil écarlate apparaît, les évènements prenant une tournure… imprévu. Pendant ce temps-là, l’équipe des Quinckes se démène comme elle peut contre un ennemi à la puissance phénoménale.
Que dire Que dire Que dire… Je commence à être à court d’arguments pour exprimer sans me répéter à quel point Tokyo Ghoul : Re, en ce moment, c’est juste de la bombe. Dans la lignée des derniers tomes, celui-ci est encore une fois excellent.
Toujours aussi noir, toujours aussi morbide et toujours aussi poétique, ce tome se laisse lire avec un grand plaisir. Surtout qu’il se passe beaucoup de choses dans ce volume 6 : on retrouve notre Kaneki national laissant tombé sa personnalité « Haise » ; pour son retour non seulement il combat la chouette mais en plus il lui tient tête de façon archi-badasse ; un des personnages principaux meurt (la scène est tellement triste…) ; l’identité de la chouette est révélée, etc. Bref, que du lourd !
L’histoire avance donc à grand pas, les inspecteurs étant promus à différents postes au sein du CCG et Aogiri faisant face à la menace de leur extinction. Les personnages sont toujours aussi attachants (même l’insupportable Urie devient plus compréhensible et émouvant), la complexité de leur personnalité encore une fois mise en avant. Je reviens également sur la mort d’un des personnages, qui bien que terrible, nous donne cette terrible impression de banalité. Il est mort, comme bien d’autre… L’écriture de cet évènement allant dans ce sens, le manga nous rappelle à quel point l’univers de Tokyo Ghoul est impitoyable et sombre.
Pour le moment, ce volume-ci en étant un parfait exemple, Tokyo Ghoul : Re réussi le pari d’être un manga à succès tout en étant délicieusement particulier. Toujours aussi original et singulier, le manga nous prend dans sa spirale morbido-poétique pour nous faire nous investir à 100% aux côté de ses personnages haut en… noir en blanc.
Critique originale