Salut #bookstagram !
Toutes les morts de Laila Starr est un magnifique roman graphique qui raconte l’initiation de La Mort au contact des humains.
Comme dans beaucoup de représentations spirituelles, La Mort est dénuée de sentiments, son travail est simple ; elle fauche.
Au 21e siècle, la Spiritualité a muté avec le capitalisme (sans dec, j’adore) et cherche à se débarrasser de La Mort suite à la venue prophétique d’un enfant sensé apporter la vie éternelle.
Remerciée pour ses services, La Mort se réincarne dans la peau de Laila et va vouloir se débarrasser de l’enfant. Mais si faucher une âme, quand on est déesse s’effectue en un claquement de doigts, les humains portent en eux la culpabilité et possède cette faculté d’étonnement et de changements.
Laila Starr mourra à chaque fois qu’elle prendra conscience de ce que les humains ont de plus qu’elle à chaque rencontre avec l’enfant (qui lui, vieillira) responsable de sa mise à la porte.
J’avais peur de ne pas avoir les références concernant la spiritualité indienne mais on est plutôt sur une adaptation grand public en terme de connaissances et l’histoire fonctionne sur un récit classique même s’il agit comme un tour de magie (lisez la préface de Fábio Moon à ce propos).
On en sort soulagé.e d’un genre de poids, armé.e d’une nouvelle perception graphique et spirituelle autour de ce que peut être la mort, la réincarnation, le sens de la vie, et ce qui est fabuleux, c’est qu’on est encore libre de choisir l’histoire qu’on veut se raconter pour la fin ????
Go !