Alors que le premier et le second tome posent simplement le cadre - celui d'un journaliste polémiste dans un monde vicié et compliqué, reflet du notre mais en puissance 10 - le troisième tome le justifie. L'intrigue politique amorcée dans le second livre trouve son intérêt ici. Spider Jerusalem est plus bousculé que jamais. Pour ceux qui n'auraient pas apprécié le caractère aléatoire et bordélique du début de la série, cette "année trois" est celle qui va les rassurer. Ellis nous prouve qu'il sait ce qu'il fait depuis le départ, et que son récit est réfléchi. En gros, les choses sérieuses commencent. Les politiciens dont on se moquait au second tome ne nous font plus du tout rire ici. Les enjeux prennent une tournure sérieuse. C'est palpitant. On referme la BD en crevant d'envie de lire la suite.
Vite Urban, sortez le quatrième tome !