lLe dos de l’ouvrage, un peu massif, mais avec si peu de texte est éloquent : « Je suis un enfant qui tue des gens ». Et c’est finalement le seul but de l’histoire un peu sordide, qui nous offre une atmosphère à la Larcenet (mais à l’américaine, avec beaucoup moins de finesse) et un dessin qui rappelle Coraline.
L’Amérique, justement, est bien la. Un village totalement isolé, et la violence et la bêtise des villages, avec un enfant qui décide de tuer l’ensemble du village. L’itinéraire est sale, poisseux, et tait totalement les raisons, les doute, les regrets (sauf à l’occasion de cauchemars) puisque visiblement, l’enfant n’en a pas et n’envisage pas une autre perspective ou chemin.
Jamais convaincu à 100%, mais suffisamment happé pour lire le bouquin d’une traite, cette bd laisse un sentiment un peu ambivalent. Ce qui amène à la conclusion qu’il faut donc lui accorder les 40 minutes qu’elle demande.