Et bien je ne pensais pas autant apprécier une bande dessinée sans paroles, mais finalement, dès le début j'ai été séduite par cette nouvelle façon de lire. En effet, souvent je regrette de ne pas passer assez de temps sur les images, y jetant un rapide coup d’œil et passant à la case suivante pour lire le texte. Parfois, des choses accrochent mon attention et je regarde plus en détail le dessin, mais je mes suis plusieurs fois dit que l'un des intérêts de la bande dessinée est le dessin, et malgré mon envie de connaitre la suite de l'histoire, je devrais plus apprécier le travail du dessinateur.
Ici, pas le choix, il n'y a pas de texte, pas de bulle qui couvre les trois quart des cases, juste le dessin, que l'on peut alors détailler à loisir. D'autant qu'il est plutôt séduisant, pas parfait, pas magnifique, mais il a quelque chose, il va bien avec cette histoire. En parlant de celle-ci d'ailleurs, c'est celle d'un pêcheur breton qui part en mer et dont le bateau est pris dans les filets d'un gigantesque bateau de pêche industrielle. Il fini par se libérer, mais commence alors une longue errance dans l'Atlantique. Pendant ce temps, sa femme la bigoudine lasse de l'attendre au port, décide de partir à sa recherche et se retrouve ainsi à Cuba, se faisant plein d'amis en chemin.
Voilà, que dire de plus, le livre m'a beaucoup plu et je le recommande chaudement.