Bon, ça commence sérieusement à faire un bail qu'on n'a plus parlé de ce phénomène que l'on nomme Walking dead. En fait, c'est pas la volonté qui me manque, c'est surtout le temps : avec tout ce que je découvre, regarde, lis et teste chaque jour, cela se fait dur de parler de tout. Mais je te le promets l'ami, je vais rattraper mon retard.
Ainsi, que dire de ce tome 8 ? Je pense qu'il est évident pour tout le monde que l'on a droit à un moment d'exception dans la saga : Le déchirement d'une époque, la conclusion de tout un travail d'écriture. Tout le monde peut mourir, tout doit disparaître, bref, c'est la fin des haricots.
Bien entendu, c'est explosif. Beaucoup plus que le tome précédent. En même temps, on pouvait pas faire moins. Mais c'est logique, c'était pour nous préparer à celui ci. L'impact n'en est que plus efficace.
Pour le coup, je peux le dire : j'ai enfin eu peur pour des personnages de papier. L'écriture est donc particulièrement bonne : on ressent une réelle appréhension tout du long, un sentiment qui ne nous quitte plus jusqu'à la conclusion du récit, d'une tristesse et d'une beauté rares.
Pour tout vous dire, j'ai jamais vu autant de morts dans un comics, c'est hallucinant. Ajoutez à cela le comportement hystérique et terrifiant du gouverneur, et vous connaîtrez les arguments de la réussite. Un tome unique, y'a pas à dire. D'une puissance unique, d'une force atypique. Qu'est ce que c'est burné, sérieux ! On le suit du début à la fin. Haletant comme jamais. Choquant. Un cap pour la franchise.