Universal War One de Denis Bajram, c’est un peu comme si Einstein et Michael Bay avaient décidé de faire un brainstorming, mais avec un budget interstellaire et une dose massive de café. L’intégrale, c’est un coup de poing cosmique : du suspense, de la gravité (au sens propre et figuré), et des enjeux qui flirtent avec l’apocalypse. Préparez-vous à plonger dans le trou noir de vos émotions.
L’histoire ? Une guerre intergalactique où l’humanité se prend à rêver de l’espace, pour mieux le transformer en champ de bataille. On suit une équipe de soldats-pilotes-scientifiques plus cassés que les ailes d’un vieux X-Wing, embarqués dans une lutte qui dépasse leur entendement. Et au centre de tout, un mystérieux mur noir dans l’espace – un phénomène qui défie les lois de la physique et fait passer les trous noirs pour des jouets d’enfant.
Bajram ne fait pas dans la demi-mesure : son récit est ambitieux, cérébral, et parfois carrément vertigineux. Entre intrigues politiques, drames personnels et twists temporels, il joue avec notre perception du temps et de l’espace comme un jongleur sous amphétamines. Ce n’est pas une simple BD de SF, c’est une réflexion sur l’humanité, la guerre et nos travers, enrobée d’effets spéciaux dignes d’un blockbuster.
Graphiquement, Universal War One est une claque visuelle. Bajram maîtrise l’art de l’immensité : ses panoramas stellaires sont à couper le souffle, et ses scènes d’action explosent comme des supernovas. Mais au-delà du spectacle, il sait aussi capter les détails : un regard, une larme, une fissure dans l’armure d’un personnage. Chaque page est un équilibre entre le gigantisme spatial et l’intime.
Les personnages, quant à eux, sont complexes, humains, et parfois désespérément imparfaits. Bajram ne nous sert pas des héros lisses : ce sont des êtres brisés, guidés par leurs traumas et leurs choix douteux. Et c’est précisément ce qui les rend si fascinants. On s’attache à eux, même quand on les déteste un peu.
En résumé : Universal War One est un tour de force, une odyssée galactique qui transcende les genres. C’est autant une leçon de physique quantique qu’un opéra spatial, où chaque case vous rappelle que l’espace est vaste, mais que les dilemmes humains restent les mêmes, où que l’on soit. Accrochez votre ceinture, car ce voyage cosmique est une traversée inoubliable.