L’adoption a encore frappé.
Le premier tome de la série L'adoption - qui semblait alors un one-shot - nous avait saisi en plein vol, évoquant des sujets émouvants et politiques, des thèmes forts sur des images douces. Des personnages comme à la maison. Puis sans prévenir, le final nous sortait de nos habitudes, de notre idée bisounours de l’adoption.
Le tome 2 nous emmenait, loin bien loin de ces habitudes, à l'autre bout du monde, pour nous perdre dans les méandres d’un personnage dans une quête impossible.
Comment continuer ? Pourquoi poursuivre ? C’est avec scepticisme que l’on voit arriver ce premier tome d’un nouveau cycle, comme une suite alors que tout a été dit.
Et pourtant, on retrouve avec plaisir la douceur des couleurs, la rondeurs des traits, les caractères nouveaux mais saisis dès les premiers instants. Cette fois, pourtant, je m’attache plus difficilement aux personnages, quelque chose semble coincer. Et pour cause.
Adopter n’est jamais un long fleuve tranquille, et cette fois encore, la lectrice que je suis s’est voilée la face pour ne pas voir cette fin, si évidente et si brutale, qui pendait aux cases. Une nouvelle fois, l’adoption nous attrape en plein vol et c’est une chute saisissante. Une claque qui nous met dans l’attente de la suite, et pourtant, tout a été dit.