Wolfy et le petit chaperon rouge
Sur la couverture du deuxième tome de cette série, il est écrit quelque chose du style « un manga violent et héroïque ». Autant le dire, à ma première lecture, j'avais lu « érotique » ! Il s'agit clairement d'un seinen, violent, avec des scènes de sexe (sans être hentaï), à ne pas mettre entre toutes les mains.
Si en termes de scénario on ne sait pas trop où l'on va être mené, le style graphique contribue beaucoup au charme de ce manga. Le héros a la classe, un vrai poseur. Il est grand, longiligne mais musclé, nonchalant, stoïque et froid : il ne demande qu'à être laissé tranquille et ne réagit qu'avec sarcasmes aux provocations verbales ou physiques. Les caïds du lycée sont selon, des petites frappes, de vrais givrés, un bras droit scrutateur, pas si éloigné du héros, et un chef de bande au physique et au visage aussi dur et emprunt de violence que son esprit. Les femmes sont une professeur au physique de rêve (objet de nombreuses cases), un peu cruche sur les bords, mais s'inquiétant pour ses élèves, une déléguée démontrant que les lunettes et les couettes ont du charme, ou une camarade de classe curieuse, sadique, masochiste et nymphomane à la fois.
Mettez tous ces personnages dans la même salle, ajoutez une dose de fantastique à base de lycanthropie et vous obtenez Wolf Guy. Inugami vit comme il peut sa condition de loup-garou et tous les évènements qu'il subit l'enferment derrière une carapace qui l'éloigne de plus en plus de l'humanité. Parions que la prof sexy va changer tout ça !