Wytches, l'une des nombreuses nouvelles séries Indies d'Urban Comics proposées à 10€ pour son lancement profitait de la critique et de la phrase assassine de Stephen King...
Malgré tout, Wytches ne remplis pas tout à fait son contrat de "thriller horrifique".
Malgré son tome conséquent, l'histoire manque rapidement de souffle alors que l'arc scénaristique est plutôt malin. Le tout est dans les grandes lignes assez prévisibles.
Heureusement que les "Sorcyairs" sont plutôt originales tant dans leurs "pratiques" que visuellement. Elles sont très stylisées et le fil que les auteurs tissent autour est plutôt intelligent.
Dommages finalement que les seconds rôles soient si fades et surtout que certains effets visuels soient utilisés de manière si outrancière.
La relation père / fille est diablement efficace et porte à bout de bras une histoire finalement en manque de souffle et d'originalité malgré un projet bien sympa dans l'idée. Les allers / retours entre histoires présentes et passées est excellemment bien gérées, les deux s'imbriquent avec brio et donne, tout de même, une profondeur insoupçonnés au duo Sailor / Charlie.
Entre défauts, trop de trop et des qualités non négligeables, ce premier tome est à classer parmi les semi-déception de 2015. Loin d'être un indispensable, Wytches n'atteint jamais le caractère et le niveau de la nouveauté D*eadly Class*.