Cruella, un retour en demi-teinte
Cruella repentie ? Sérieusement ? Dès les premières minutes, on sent le piège. Glenn Close, toujours au top avec ses cheveux qui défient les lois de la gravité, sauve à peine le film de la catastrophe. Mais son « retour à la méchanceté » manque de mordant, comme un rottweiler édenté. On n’y croit pas une seconde, et le pire, c’est qu’elle semble non plus jouer, mais errer dans cette suite comme un Joker dépressif.
Gérard Depardieu en guest-star WTF
Et là, Gérard Depardieu débarque, perché dans son rôle de couturier grotesque qui aurait clairement besoin d’une thérapie. Imaginez un croisement entre Karl Lagerfeld et Mario Kart : improbable, bruyant, et inutilement excessif. Ses mimiques et dialogues frôlent l’absurde. Même les dalmatiens semblent plus crédibles que lui.
Un scénario aussi fin qu’un chiot sur une patinoire
On ne va pas se mentir, l’histoire tient sur un post-it. Les gentils protègent des chiots, Cruella revient pour les kidnapper, et tout ça se termine dans un délire moraliste à deux balles. Les scènes grotesques s’enchaînent, et certaines sont si niaises qu’on dirait un épisode raté de Scooby-Doo. C’est répétitif, long, et franchement, même les enfants doivent trouver ça poussif.
Costumes au top, mais où est l’âme ?
Ok, visuellement, les costumes et décors ont une certaine ambition. Les couleurs pétaradent, ça brille de partout, et Cruella reste fidèle à son style iconique. Mais ça ne suffit pas. L’humour est plat, les dialogues sont sans saveur, et l’ensemble manque cruellement de ce grain de folie qui faisait le charme du premier opus.
Chiens au second plan
Ah, les fameux dalmatiens… censés être les stars du show. Mais soyons honnêtes : on les voit à peine. À croire que les producteurs ont préféré miser sur des scènes humaines mal jouées plutôt que sur la magie animale. Et ne parlons pas de Loupiot et compagnie : ils sont là pour la déco, rien de plus.
Conclusion : Un film qui mérite la niche
« 102 Dalmatiens » est une suite qui aboie beaucoup mais qui ne mord jamais. Si Glenn Close sauve un peu les meubles, le reste sombre dans le ridicule. Un film qui ne mérite pas d’être appelé « Disney », sauf pour vendre des peluches.
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